Capitales, le 9 octobre, 2025, WAFA- Plusieurs pays et organisations arabes et internationaux ont salué jeudi l'annonce d'un accord de cessation de la guerre dans la bande de Gaza, plus de deux ans après le début de l'agression, qui a fait plus de 67 000 morts et environ 170 000 blessés parmi les civils.
Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a salué l'annonce de l'accord, exhortant toutes les parties concernées à en respecter pleinement les termes.
Guterres a déclaré que les Nations Unies soutiendraient la mise en œuvre intégrale de l'accord, renforceraient l'aide humanitaire continue et respectueuse des principes, et œuvreraient au renforcement des efforts de relèvement et de reconstruction à Gaza.
Il a appelé toutes les parties à saisir cette occasion pour établir une voie politique crédible vers la fin de l'occupation et la reconnaissance du droit du peuple palestinien à l'autodétermination, menant à une solution à deux États permettant aux Palestiniens et aux Israéliens de vivre en paix et en sécurité.
De son côté, le Premier ministre britannique Keir Starmer a salué l'accord, déclarant : « Cet accord doit désormais être pleinement mis en œuvre sans délai et s'accompagner de la levée immédiate de toutes les restrictions à l'aide humanitaire vitale à Gaza».
Starmer a ajouté : « Nous appelons toutes les parties à respecter leurs engagements, à mettre fin à la guerre et à jeter les bases d'une fin juste et durable du conflit, ainsi que d'une voie durable vers une paix durable».
Le président français Emmanuel Macron a salué l'accord de cessez-le-feu, soulignant que la France poursuivra ses discussions avec ses partenaires internationaux, afin de trouver une solution politique à la guerre.
« Cet accord doit marquer la fin de la guerre et le début d'une solution politique fondée sur la coexistence de deux États », a déclaré M. Macron sur la plateforme X.
Il a ajouté : « La France est prête à contribuer à la réalisation de cet objectif. Nous en discuterons cet après-midi à Paris avec nos partenaires internationaux».
De son côté, le ministre italien des affaires étrangères, Antonio Tajani, a déclaré que Rome est prête à jouer son rôle pour renforcer le cessez-le-feu, fournir une nouvelle aide humanitaire et participer à la reconstruction de Gaza. Nous sommes également prêts à envoyer des troupes si une force internationale de maintien de la paix est mise en place pour réunifier la Palestine.
La Haute Représentante de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Kaja Kallas, a souligné que l'accord représente une avancée importante et une réelle opportunité de mettre fin à la guerre, ajoutant que l'Union européenne mettra tout en œuvre pour soutenir sa mise en œuvre.
Dans le monde arabe, le président du Parlement arabe, Mohammed Al-Yamahi, a salué l'accord, le considérant comme une étape importante vers l'arrêt des effusions de sang et l'instauration d'une paix juste et globale.
Il a souligné la nécessité que cet accord marque le début d'un processus global de reconstruction, d'instauration de la justice et de fin des souffrances des civils. Il a appelé toutes les parties à adhérer à ses dispositions et à œuvrer à leur mise en œuvre. Il a également appelé la communauté internationale à assumer sa responsabilité, en faisant pression sur l'occupation pour qu'elle respecte et mette fin à toutes ses mesures unilatérales qui violent le droit international, notamment l'arrêt des activités de colonisation, le terrorisme des colons, les attaques contre les lieux saints et la rétention des fonds fiscaux palestiniens.
Al-Yamahi a affirmé le soutien continu du Parlement arabe à la cause palestinienne et aux droits légitimes du peuple palestinien à l'autodétermination et à l'établissement d'un État indépendant et souverain.
K.R
