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L'Assemblée générale vote une résolution appelant au retrait d'Israël du territoire de l'État de Palestine

L'Assemblée générale vote une résolution appelant au retrait d'Israël du territoire de l'État de Palestine

New York, le 3 décembre 2025 (WAFA) – L’Assemblée générale des Nations Unies a voté, hier soir, sur un projet de résolution appelant au retrait d’Israël du territoire palestinien occupé depuis 1967, y compris Jérusalem-Est, et à la réalisation des droits inaliénables du peuple palestinien, en premier lieu son droit à l’autodétermination et son droit à établir son État indépendant, ainsi qu’à la recherche d’une solution juste au problème des réfugiés palestiniens, conformément à sa résolution 194 du 11 décembre 1948.

151 pays ont voté en faveur de la résolution, 11 ont voté contre et 11 pays se sont abstenus.

Le vote sur la résolution présentée par la Palestine, la Jordanie, Djibouti, le Sénégal, le Qatar et la Mauritanie a eu lieu dans le cadre des travaux de la 80e session, point 35 de l'ordre du jour de l'Assemblée générale.

Elle a réaffirmé que les Nations Unies ont une responsabilité permanente à l'égard de la question palestinienne jusqu'à ce que celle-ci soit résolue sous tous ses aspects conformément au droit international et aux résolutions pertinentes, et que parvenir à un règlement juste, durable et global de la question palestinienne, au cœur du conflit israélo-arabe, est essentiel pour instaurer une paix et une stabilité globales et durables au Moyen-Orient, soulignant que le principe de l'égalité des peuples en matière de droits et leur droit à l'autodétermination constituent l'un des buts et principes inscrits dans la Charte des Nations Unies.

Elle a également réaffirmé le principe de l'inadmissibilité de l'acquisition de territoire par la force, soulignant la nécessité de respecter l'unité et l'intégrité de l'ensemble du territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, et que Israël, en tant que puissance occupante, est tenu de ne pas empêcher le peuple palestinien d'exercer son droit à l'autodétermination, y compris son droit d'établir son État indépendant et souverain sur la totalité du territoire palestinien occupé, et de vivre côte à côte en paix et en sécurité avec Israël, à l'intérieur de frontières sûres et reconnues. Elle a également précisé que tous les États doivent veiller, dans le respect de la Charte des Nations Unies et du droit international, à ce que tout obstacle découlant de la présence illégale d'Israël dans le territoire palestinien occupé empêche le peuple palestinien d'exercer son droit à l'autodétermination.

Elle a affirmé l'illégalité des activités de colonisation israéliennes et de toutes les autres mesures unilatérales visant à modifier la composition démographique, le caractère et le statut de la ville de Jérusalem et du territoire palestinien occupé dans son ensemble, y compris le mur et le régime qui y est associé, et a exigé leur cessation immédiate. Elle a condamné le recours à la force sous quelque forme que ce soit contre les civils palestiniens, en particulier les enfants, en violation du droit international, et a souligné l'importance de la sécurité, de la protection et du bien-être de tous les civils dans toute la région du Moyen-Orient, ainsi que tous les actes de violence et de terrorisme perpétrés contre des civils, d'où qu'ils viennent.

L'Assemblée générale appelait au plein respect du droit international, notamment pour protéger les vies civiles, enrayer l'escalade des tensions, y compris en s'abstenant de toute action et rhétorique provocatrices, et instaurer un climat stable.

Elle a salué les efforts déployés par le gouvernement palestinien, avec le soutien international, pour établir, développer, renforcer et maintenir ses institutions et ses structures fondamentales, malgré les obstacles posés par l'occupation israélienne en cours, ainsi que les efforts continus déployés pour développer les institutions d'un État palestinien indépendant, soulignant la nécessité d'encourager la réconciliation entre les Palestiniens.

L'Assemblée générale a souligné l’urgence de mettre fin sans délai à l’occupation israélienne qui a débuté en 1967 et le droit de tous les États de la région à vivre en paix à l’intérieur de frontières sûres et internationalement reconnues, réitérant son appel à une paix globale, juste et durable au Moyen-Orient, sans délai, sur la base des résolutions pertinentes des Nations Unies, notamment la résolution 2334 (2016) du Conseil de sécurité du 23 décembre 2016, et du mandat de Madrid, y compris le principe de la terre contre la paix, et de l’Initiative de paix arabe.

Elle a exprimé son rejet de toute tentative de modification démographique ou territoriale de la bande de Gaza, y compris les mesures réduisant la superficie de Gaza, et a souligné que la bande de Gaza constitue une partie intégrante du territoire palestinien occupé en 1967. Elle a réaffirmé la solution à deux États, la bande de Gaza faisant partie de l'État palestinien, et a insisté à cet égard sur l'importance de rattacher sans délai la bande de Gaza à la Cisjordanie sous l'autorité palestinienne, rappelant le principe de l'inadmissibilité de l'acquisition de territoire par la force et, par conséquent, l'illégalité de l'annexion de toute partie du territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, qui constitue une violation du droit international, compromet les possibilités de parvenir à une solution à deux États et fait obstacle aux perspectives d'un règlement pacifique et de l'instauration d'une paix juste, durable et globale.

R.N

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