New York, le 3 décembre 2025 (WAFA) – La présidente de l’Assemblée générale de l’ONU, Annalena Baerbock, a déclaré que le moment était venu de prendre des mesures décisives sur la question palestinienne qui dure depuis des décennies, appelant les États membres à ne pas laisser les résolutions de l’ONU rester lettre morte.
Lors d'une intervention à l'Assemblée générale, mardi, au titre de la « Question de Palestine », elle a ajouté que la question palestinienne figurait à l'ordre du jour de l'Assemblée générale depuis la création des Nations Unies : « Depuis 78 ans, le peuple palestinien est privé de ses droits inaliénables, notamment de son droit à l'autodétermination. Il est temps de mettre fin à cette impasse qui dure depuis des décennies. »
Baerbock a évoqué les crimes de l'occupation dans la bande de Gaza, qui ont entraîné le martyre de dizaines de milliers de personnes, principalement des femmes et des enfants. Elle a également souligné que la poursuite de l'agression de l'occupation en Cisjordanie, y compris à Jérusalem, compromet la possibilité d'établir un État palestinien.
Elle a souligné que le conflit israélo-palestinien ne peut être résolu par une occupation illégale, une annexion de facto ou de jure, ou un déplacement forcé, insistant sur le fait que les résolutions de l'ONU définissent le cadre nécessaire à une solution à deux États.
Elle a également souligné la nécessité de maintenir l'acheminement de l'aide humanitaire sur le terrain sans obstacles ni prétextes, conformément aux engagements contenus dans l'accord de cessez-le-feu.
Annalena a ajouté : « La recherche de la paix, de la stabilité et de la justice au Moyen-Orient exige l’action des Nations Unies.»
Elle a appelé les États membres à participer à ce processus dans le cadre de la Charte des Nations Unies et à respecter leurs engagements.
Elle a conclu : « Rappelons-nous que le droit à l’autodétermination et le droit fondamental de vivre en paix, en sécurité et dans la dignité dans son propre pays, à l’abri de la guerre, de l’occupation et de la violence, ne sont pas un privilège à acquérir, mais un droit à protéger. »
R.N



