Nations Unies, le 18 décembre 2025, WAFA – L’Assemblée générale des Nations Unies a tenu aujourd’hui, une séance plénière de haut niveau pour commémorer le 65e anniversaire de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, avec une large participation des États membres.
La séance d’ouverture a été marquée par les allocutions du Président de l’Assemblée générale, du Président du Conseil économique et social et du Sous-Secrétaire général à l’appui à la consolidation de la paix, suivies des déclarations de plusieurs pays, dont l’État de Palestine, représenté par l’Observateur permanent de l’État de Palestine auprès des Nations Unies, l’Ambassadeur Riyad Mansour.
Dans son allocution, M. Mansour a déclaré que la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux n’était pas un simple document historique, mais qu’elle affirmait un droit naturel contraignant, fondé sur le principe que tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Il a souligné que le droit à l’autodétermination est au cœur des buts et principes de la Charte des Nations Unies et constitue l’élément le plus fondamental du système international.
Il a expliqué que cette déclaration représente un moment historique pour de nombreux pays qui ont contribué à leur liberté et à leur indépendance, tandis que pour le peuple palestinien, elle demeure une promesse non tenue, dont la mise en œuvre a été retardée pendant des décennies, engendrant des conséquences humanitaires insupportables.
Mansour a souligné que les termes de la Déclaration résonnent encore aujourd'hui dans les territoires palestiniens occupés et parmi des millions de Palestiniens de la diaspora, leur rappelant l'injustice persistante et la conviction inébranlable que la liberté finira par triompher.
Mansour a insisté sur le fait que la Déclaration affirme le droit de tous les peuples à l'autodétermination et considère la subjugation des peuples sous domination et exploitation étrangères comme une violation des droits fondamentaux, contraire à la Charte des Nations Unies et préjudiciable à la paix et à la coopération internationales.
Dans ce contexte, Mansour a fait référence à l'avis consultatif de 2024 de la Cour internationale de Justice, qui a affirmé que le droit à l'autodétermination en cas d'occupation étrangère constitue une norme impérative du droit international et que les pratiques d'annexion et d'imposition d'un contrôle permanent sur les territoires palestiniens occupés par Israël rendent sa présence illégale.
Il a souligné la nécessité de mettre fin immédiatement à cette occupation coloniale illégale, affirmant que le peuple palestinien demeure aux portes des Nations Unies, aspirant à la liberté et à l'indépendance, comme tous les autres peuples du monde.
Mansour a déclaré que le temps de la liberté de la Palestine était venu depuis longtemps et que le peuple palestinien devait prendre la place qui lui revient parmi les nations en tant que peuple libre exerçant son droit inaliénable à l'autodétermination.
F.N



