Ramallah, le 9 octobre 2016, WAFA- L‘agence de presse palestinienne ‘WAFA’ a mentionné dans son rapport, 26 violations israéliennes contre des journalistes palestiniens pendant le mois de septembre dernier.
‘WAFA’ a indiqué que les forces israéliennes de l’occupation poursuivent leurs agressions selon une politique barbare prémédité contre les journalistes palestiniens afin de réduire leurs activités et leurs rôles à couvrir les événements et les violations israéliennes dans les territoires palestiniens occupés.
8 journalistes palestiniens ont été blessés par balles de l’occupation, les gaz lacrymogènes et les agressions corporelles sans oublier les arrestations et le retrait des cartes d’identités.
Le 1er septembre 2016, la police israélienne a interdit aux journalistes palestiniens de couvrir les funérailles des martyrs et a arrêté un journaliste de 26 ans, un correspondant de ‘Donia Al-Watan’ à Jénine.
Le 2 septembre 2016, les soldats israéliens ont pris pour cible le photographe palestinien d’une agence chinoise ‘Xinhua’ lors d’une couverture d’une marchée pacifique contre la colonisation à Qalqilya en Cisjordanie, le photographe a été transporté à l’hôpital pour le traitement ; un autre journaliste de la télévision « Palestine » a été blessé par de vraies balles à la cuisse durant la couverture des affrontements à Ramallah.
La même date, le journaliste Malek Al-Qadi a été agressé, battu violement et arrêté par les soldats israéliens ; Il a entamé une grève de la faim pendant 70 jours.
Les autorités israéliennes ont interdit au correspondant de la radio et télévision et de l’agence jordanienne ‘Petra’ d’entrer à Jérusalem pendant un an sans raisons.
Le 16 septembre 2016, l’occupation israélienne a agressé sauvagement 5 journalistes durant leur couverture des affrontements à Hébron dont les correspondants des agences de presse européennes et françaises.
Le 18 septembre 2016, les soldats israéliens ont perquisitionné les maisons des journalistes, les ont arrêtés et ont prolongés trois fois leurs détention et à la résidence surveillée après leurs libérations.
R.N/F.N