Genève, le 3 juillet 2018, WAFA- Mardi, le Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l‘homme, Liz Throsel, a appelé les autorités d‘occupation israéliennes à ne pas procéder à la démolition du village d‘Al-Khan Al-Ahmar, situé à l‘est de Jérusalem et à respecter les droits de ses habitants de rester sur leurs terres.
Dans un communiqué de presse, Throsel a exprimé sa "profonde inquiétude" sur les rapports de la décision de démolition de la communauté dans les prochains jours, notant que la communauté abrite 181 personnes, dont plus de la moitié sont des enfants qui est l‘une des 46 communautés bédouines du centre de la Cisjordanie, ce que les Nations- Unies considèrent comme extrêmement vulnérable aux déplacements forcés, basé sur les pratiques israéliennes et les politiques qui forcent les gens et les communautés à exilés .
Elle a ajouté : « pendant plus d‘une décennie, les habitants de la communauté ‘Khan Al-Ahmar’, situé près du site des grandes colonies israéliennes, ont résisté aux efforts pour les déplacer afin de permettre l‘expansion de la construction des colonies ».
Le haut commissaire a affirmé : « La démolition dans ce contexte est susceptible d‘entraîner une expulsion forcée et une violation du droit au logement des personnes vivant dans ‘Khan-AL-Ahmar’, alors que le droit international humanitaire interdit la démolition et la confiscation de biens privés par la puissance occupante ».
Le droit international humanitaire interdit le transfert forcé des habitants d’un territoire occupé, cela représente une violation grave de la 4eme Convention de Genève.
F.N
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