Ramallah, le 2 aout 2018, WAFA- Mercredi, le ministère des Affaires étrangères a appelé à la condamnation du terrorisme des colons contre le peuple palestinien, le qualifiant de terrorisme d‘Etat organisé, pourtant l’entière responsabilité au gouvernement israélien dirrigé par Benyamin Netanyahou, de ces crimes et leurs conséquences désastreuses.
Le ministère des Affaires étrangères a déclaré dans un communiqué : "les membres de l‘administration de Trump préfèrent garder le silence sur les attaques terroristes successives et les crimes des colons contre notre peuple, dans des doubles normes et des valeurs morales aberrantes, dans la discrimination raciale et la dépendance absolue de l‘occupation, sous prétexte d‘accusations contre la partie palestinienne sans droit, comme l‘a déclaré son ambassadeur à Tel Aviv, David Friedman à plus d‘une reprise, dont sa dernière visite à la colonie, "Adam", avec ses colons, les meurtriers du martyr Mohammed Abou Khoudair.
Le ministère a ajouté que les colons armés continuent à mener des attaques terroristes contre les citoyens palestiniens, leurs terres, leurs biens, leurs récoltes et leurs lieux saints, dont la plus récente, l‘attaque criminelle du village d‘al-Mughair au centre de la Cisjordanie, où ils ont coupé environ 25 arbres appartenant à des habitants du village.
Il a précisé que ces attaques sont documentées par l‘organisation « Bet‘Selem » israélienne, les données publiées sont sur les crimes odieux commis par des colons extrémistes sur les victimes palestiniennes et a signalé qu‘au cours des deux derniers mois, plus de 2000 arbres, au moins, ont été coupés et l‘incendie de plusieurs champs agricoles palestiniens, des dizaines d‘attaques contre des maisons palestiniennes dans le but de tuer, tout cela à la vue des soldats de l‘occupation et de sa police qui n‘ont rien fait contre cette dangereuse escalade du terrorisme juif en Cisjordanie occupée, et même les arrestations qui ont été faites sur les auteurs impliqués, ces derniers étaient libérés quelques heures plus tard, sans ouvrir une enquête sérieuse sur ces crimes.
F.N
.
