Jérusalem, capitale de Palestine/ Genève, le 27 avril 2018, WAFA- Vendredi, le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l‘homme a appelé Israël à cesser son recours à une force "excessive" contre les manifestants palestiniens dans la bande de Gaza, exigeant que les responsables de tels actes soient puni
"Chaque semaine, nous assistons à l‘utilisation de la force meurtrière contre des manifestants non armés", a déclaré dans un communiqué le Haut-commissaire Zeid Raad Al-Hussein, ajoutant que 42 personnes avaient été tuées, dont quatre garçons et 5 500 autres blessés.
Il a poursuivi : "Il est difficile d‘imaginer que brûler des pneus ou lancer des pierres ou même des cocktails Molotov sur de longues distances à des forces de sécurité fortement renforcées dans des positions défensives pourrait constituer une telle menace", a-t-il déclaré.
Il a souligné que "les meurtres résultant du recours illégal à la force dans le contexte des zones occupées, comme à Gaza, sont des meurtres délibérés et constituent une grave violation de la quatrième Convention de Genève".
"Chaque Etat a une obligation fondamentale en vertu des droits de l‘homme de faire en sorte que toutes les pertes en vies humaines et les blessures graves fassent l‘objet d‘une enquête et que les responsables soient tenus responsables", a déclaré le Haut Commissaire.
Il a indiqué: ‘malheureusement, dans le contexte de ce conflit continu et inégal, des enquêtes sérieuses semblent avoir lieu lorsque les preuves sont collectées de manière indépendante, alors qu‘il semble y avoir peu ou pas d‘efforts pour appliquer la souveraineté du droit dans de nombreux présumés assassinats de civils non armés par les forces de sécurité israéliennes lorsqu‘ils sont éloignés des objectifs des caméras’.
Raed Al-Hussein a critiqué Israël pour son «échec» continu à poursuivre et à poursuivre ses forces de sécurité parce qu‘il les «encourage» à utiliser la force meurtrière contre «des personnes non armées, même lorsqu‘elles ne représentent aucune menace.
F.N