Ramallah, le 18 janvier 2017, WAFA- Mercredi, Le président Mahmoud Abbas a réitéré son engagement à la paix, affirmant que cette année pourrait être la dernière chance de parvenir à la solution des deux États.
Pendant une conférence de presse conjointe avec son homologue polonais Andrzej Duda à Bethléem, Le président Abbas a appelé les pays du monde qui n‘ont pas encore reconnu l‘État de Palestine à suivre la même démarche que les 138 pays qui l’ont déjà fait.
Il a renouvelé son soutien aux initiatves et aux efforts régionaux et internationaux pour soutenir la reprise des négociations de paix ; qui sont l’initiative française et l‘invitation du président russe Vladimir Poutine de tenir une réunion avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Moscou.
Abbas a également appelé le président élu des États-Unis, Donald Trump, à travailler pour parvenir à la paix dans la région.
Les deux présidents ont discuté les derniers efforts pour soutenir la paix dans la région ; surtout les résultats de la conférence internationale de paix tenue par la France le 15 Janvier à Paris, dans le but de relancer les négociations de paix entre les Palestiniens et les Israéliens.
Abbas a déclaré qu‘il est nécessaire d‘établir un mécanisme international pour suivre tous les processus politiques, un calendrier qui s‘ accorde avec le droit international, l‘initiative arabe de paix, la résolution 2334 du Conseil de sécurité des Nations Unies, le communiqué de Paris et la solution des deux États aux frontières de 1967.
Par ailleurs, Abbas a déclaré : "Si les mesures israèliennes seront prises , elles détruiront la solution des deux États, ajoutant que le transfert de l‘ambassade américain de Tel Aviv à Jérusalem serait le premier incident dans l‘histoire, puisque toutes les ambassades des pays du monde se trouvent à Tel-Aviv.
Il a précisé, que cette décision affectera les négociations et rejoindra les décisions illégales prises par le gouvernement israélien, de l’annexion de Jérusalem-Est, la capitale de l‘état de Palestine  et les territoires occupés en 1967.  
Il a également exprimé son optimisme concernant l‘intérêt de Trump de parvenir à une solution du conflit israélo-palestinien.
JT/FN