Écrit par : Khalil Rabaa
Ramallah, le 4 décembre 2017, WAFA- l’Institut français de Jérusalem a lancé, lundi, sa 8e édition du festival du film Franco- Arabe, qui présentera des productions françaises et arabes dans plusieurs villes palestiniennes.
La directrice déléguée de l’Institut français à Jérusalem, antenne de Ramallah, Adèle Spieser, a rapporté à WAFA, que ce festival a pour objectif de créer des échanges et de permettre aux publics palestiniens de découvrir des films français et franco arabes, seront présentés pendant 10 jours à Jérusalem, Ramallah, Jénine, Gaza, Hébron Naplouse et Bethléem.
Elle a ajouté que ces films sont à destination de différents publics ; adultes et enfants.
La responsable de communication pour l’Institut français à Jérusalem, Laure Playoust, a déclaré que pour la première fois en 8 ans, le festival présentera ses films dans 7 villes palestiniennes, elle a ajouté que le but général du festival est de partager des cultures du cinéma qui sont différentes selon les pays, d’où l’intérêt de présenter des co-productions franco-arabes.
Elle a mentionné que c’est aussi de partager du cinéma français et arabe avec des films 100% français (comme l’Odyssée) ,des films franco arabes, (comme Le Caire Confidentiel) et quelques films complètement arabes (comme Headbang Lullaby)
M. Playoutj, a indiqué que ce festival organisé par l’Institut français à Jérusalem, en partenariat avec des institutions locales, comme le centre de Khalil Al-Sakakini à Ramallah, le cinéma city à Naplouse et d’autres partenaires locaux palestiniens dans les différentes villes de Palestine.
De son côté, le réalisateur Sébastien Laudenbach, qui a réalisé le film "La jeune fille sans mains", a fait savoir, que c’est la première fois qu’il voyage dans cette partie du monde, car son film a été programmé dans le cadre du festival franco arabe. Il a déjà participé à un festival au Maroc et la Palestine est le deuxième pays arabe qu’il visite.
M. Laudenbach, confié qu’il est venu en Palestine pour faire découvrir sa production, basée sur une adaptation, d’un conte de Grimm. Dans sa confidence, il exprime son ressenti, lorsqu’il a visité Ramallah, il a vu une ville très vivante et un désir chez les gens de faire des choses malgré les difficultés en Palestine.