Accueil Occupation 07/March/2019 11:29 AM

Les autorités israéliennes détiennent toujours le corps du martyr Fares Baroud

 

Ramallah, le 7 mars 2019, WAFA- La commission des Affaires des prisonniers a fait savoir jeudi que la haute Haute Cour de justice israélienne a décidé de ne pas enterrer le prisonnier Fares Baroud de la bande de Gaza, mort dans les prisons israéliennes il y a un mois, jusqu‘à ce qu‘une décision finale soit prise concernant la requête déposée par la Commission concernant la remise de son corps.

La commission a révélé qu’il y a environ trois semaine, les résultats de l‘autopsie du martyr Baroud, ont dévoilé qu’il avait été exposé à l‘hépatite C, à une crise cardiaque et à une insuffisance rénale chronique, selon le médecin légiste palestinien Rayan Ali, qui avait participé à l‘autopsie.

 Le martyr Baroud, originaire de la bande de Gaza, a été arrêté en mars 1991 et condamné à l‘emprisonnement à perpétuité pour le meurtre d‘un colon. Il est privé de visites depuis 2000. Sa mère est morte sans le voir. Il est décédé à l‘hôpital israélien « Raymond Soroka" suite à la dégradation de son état de santé.

Les autorités israéliennes de l’occupation poursuivent la détention de corps des martyrs palestiniens dans les cimetières ‘des nombres‘, en violation des droits les plus simples du peuple palestinien, garantis par les Conventions internationales et humanitaires.

Il est à noter que le 26 aout marque la commémoration annuelle de la journée nationale pour la restitution des corps de martyrs détenus dans les cimetières ‘des nombres‘ de l’occupation israélienne et pour révéler le sort des disparus.

Depuis 2015, l’occupation a détenu les corps de plus de 220 martyrs durant différentes périodes (quelques jours à quelques mois et certains de plus de 2 ans).

L’article 17 de la première Convention de Genève stipule de contraindre les États contractants de respecter les corps de victimes de guerre du territoire occupé et de permettre à leurs familles de les enterrer selon leurs traditions religieuses et nationales.

Il convient de mentionner que les cimetières ‘des nombres‘ sont des tombes secrètes portant des nombres au lieu des noms des martyrs, entourées de pierres sans pierre tombale.

F.N

 

 

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