Jérusalem la capitale de Palestine/ Paris, le 11 décembre 2017, WAFA- Le journal « Le monde » a publié que quatre jours après la décision de Trump de reconnaître Jérusalem comme la capitale d’Israël, le président français a appelé son homologue israélien à un « gel de la colonisation ».

La discussion en tête-à-tête entre le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et le président français Emmanuel Macron, dimanche 10 décembre, fut, selon l’Elysée, « très franche ».

Après la reconnaissance par Washington de Jérusalem comme capitale d’Israël et l’onde de choc qui a suivi, le contexte a changé. D’où la nécessité pour le président français de rappeler haut et fort les fondamentaux de la position française sur le conflit palestino-israélien, tout en appelant le premier ministre israélien « à faire des gestes courageux pour sortir de l’impasse » les négociations de paix avec les Palestiniens.

Le président français a rappelé très clairement que « la seule solution, conformément au droit international et à nos engagements à long terme, est de permettre l’établissement de deux Etats vivant côte à côte en paix, et que cela peut émerger seulement par la négociation ».

D’où son appel à Benyamin Netanyahou pour notamment décider « un gel de la colonisation ». « Je lui dis : laisse une chance à la paix, fais un geste vers les Palestiniens, la paix ne dépend pas des Etats-Unis ou de la France toute seule, elle dépend de la capacité des deux dirigeants palestiniens et israéliens à la faire, Give peace a chance », a insisté Emmanuel Macron.

La diplomatie française parle en effet à toutes les parties du conflit pour tenter de sortir le processus de l’immobilisme et de l’oubli, elle avait organisé à la fin du quinquennat de François Hollande en juin 2016, puis en janvier 2017, une conférence pour la paix à Paris, qui avait réuni les dirigeants, les ministres des affaires étrangères ou les représentants de 70 pays, en l’absence toutefois des Palestiniens et des Israéliens.

R.N/F.N