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Accueil Politique 29/April/2018 09:52 PM

Erekat: " le Deal du siècle" est en dehors du cadre du réalisme et de l‘acceptation palestinienne

 

Jéricho, le 29 avril 2018, WAFA- Le secrétaire du Comité exécutif de l‘Organisation de libération de la Palestine (OLP), Saeb Erekat, a affirmé que tout ce que le président américain Donald Trump propose est "hors du cadre du réalisme et de l‘acceptation palestinienne et qu‘il est impossible a l’OLP de discuter avec l’administration américaine tant que cette dernière considère que Jérusalem est la capitale d’Israël et que  la Palestine n’aura aucune valeur  sans Jérusalem sa capitale avec  la Mosquée Al-Aqsa et l‘église de la Résurrection.

Dans une interview accordée à la radio ‘Voix de Palestine‘, Erekat a souligné en réponse à des reportages israéliens qui ont dévoilé que l‘administration américaine prévoyait de présenter son plan de paix "Deal du siècle" suite à l‘ouverture de son ambassade à Jérusalem le 14 mai prochain, «  en dépassant la loi et les références internationales, Trump est sorti du jeu », a affirmé Erekat.

Il a poursuivi “Trump s‘isole du processus de paix et ne peut être médiateur ou partenaire du processus de paix, à moins de changer sa position sur Jérusalem ‘’, appelant à ne pas prêter attention aux rumeurs tendancieuses et aux trucs de fabrication et de fraude concernant la position palestinienne, la position du président Mahmoud Abbas est claire, sans la révision de la décisions américaine l‘Amérique ne sera pas un intermédiaire dans le processus de paix, malgré  les pressions, les fabrications et les falsifications n‘induisent pas notre peuple en erreur, qui exprime sa fierté de la position historique prise par le président Abbas et la direction palestinienne des décisions du président Trump.

 Erekat a déclaré que les Etats-Unis "coupent l‘aide au peuple palestinien et à l‘UNRWA, et qu‘il y a une décision écrite de fermer le bureau de l‘OLP, considéré comme terroriste et la reconnaissance de Jérusalem comme la capitale d‘Israël", ajoutant que tout cela ne  peut être équilibré.

Se posant la question :"Que reste-t-il à laisser sans Jérusalem et les réfugiés?", a-t-il déclaré, soulignant que le peuple palestinien ne peut pas accepter un Etat palestinien sans Jérusalem et que l‘administration américaine "fait partie du problème et non de la solution.

 Erekat a insisté sur le fait que le Conseil national palestinien doit être tenu au carrefour du destin et que nous devons protéger notre projet national et respecter les principes nationaux palestiniens en instaurant l‘État de Palestine avec Jérusalem -Est comme capitale aux frontières du 4 juin 1967, en résolvant la question des réfugiés, les prisonniers et les détenus.

F.N

 

 

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