écrit par Hanin Assi

Sur la radio Ajyyal, on écoute les nouvelles locales à 6 h du matin, qui sont similaires aux nouvelles de tous les jours. On imagine les scènes, concernant les liquidations et l’exécution des palestiniens, les arrestations brutales, la détention, la démolition des maisons, la confiscation des terres et d’autres qui n’en finissent pas. Après toutes ces nouvelles, on écoute la chanson de Fairuz mais, on ne peut pas se concentrer sur les paroles, puisque l’imagination se concentre sur les scènes lugubres qui se passent autour de nous.

En Palestine, nous vivons malheureusement sous l’occupation israélienne qui rend notre vie difficile avec tous les types de torture physique et psychologique. Chaque jour, l’occupation s’amuse à nous harceler sur les barrages de la mort (les barrages militaires) qui entravent la circulation, la vérification de nos cartes d’identité et d’autres mesures exhaustives.

On vit dans un drame tragique qui a un début et pas de fin. Les scènes qu’on vit, se passent dans des cantons isolés imposés par l’occupation, Les familles palestiniennes ne peuvent pas communiquer entre elles à cause du mur de l’apartheid qui sépare les maisons palestiniennes, afin d’empêcher toutes relations sociales et de détruire ainsi le développement de la société palestinienne. 

La Cisjordanie, la bande de Gaza, la ville de Jérusalem, sont séparées depuis longtemps, on ne peut voir la mer de Gaza, la beauté d’Haïfa, la magie de Jaffa, la nature verte de Biessan, la colère de la mer d’Acre, imaginez qu’on possède juridiquement toutes ces terres et on ne peut les voir, quelle ironie ? 

D’autres scènes dans les prisons israéliennes, les soldats israéliens imposent plusieurs procédures injustes contre les prisonniers comme : l’isolement, la négligence médicale, de plus, l’occupation prive les familles palestiniennes de rendre visite à leurs fils et de voir leurs visages, quelle injustice ?

Si vous vivez en Palestine, vous verrez ces mêmes scènes : la mort, les arrestations, la destruction, la saisie, les barrages militaires, l’injustice, la brutalité de l’occupation israélienne, et d’autres réalisées par le fantôme noir (l’occupation israélienne) qui plonge chaque palestinien dans le désespoir et le cauchemar.

H.A/F.N