Accueil Politique 16/April/2020 02:30 PM

L’OLP appelle la communauté internationale à faire pression sur Israël pour libérer tous les détenus Palestiniens

Ramallah, le 16 avril 2020, WAFA- A l’occasion de la Journée du prisonnier qui coïncide demain, le membre du comité exécutif de l’organisation de Libération de la Palestine, Hanan Ashrawi a invité la communauté internationale à faire pression et contraindre Israël de libérer tous les prisonniers Palestiniens sans conditions, surtout à la lumière de la situation grave où ils confrontent le risque de la propagation du virus ‘COVID-19’ dans les geôles israéliennes.

Elle a demandé les Hautes Parties contractantes aux Conventions de Genève, l‘Organisation des Nations Unies, le Conseil des droits de l‘homme, le Comité international de la Croix-Rouge, l‘Organisation mondiale de la santé et toutes les organisations internationales et des droits de l’homme, d’assumer leur responsabilité morale, humanitaire, juridique et politique envers la question juste des priosnniers.

"Au moment  le monde lutte contre l’épidémie du coronavirus et pour sauver la vie de l’humanité, les autorités israéliennes de l’occupation poursuivent leur mépris délibéré de la vie des détenus Palestiniens dans leurs geôles dépourvues des minimums éléments sanitaires s’abstiennent de prendre les mesures de précautions nécessaires, de refuser la stérilisation des geôles et d’ignorer de mener les examens de ce virus mortel malgré la surpopulation dans les cellules des prisons israéliennes et l’existence de centaines de détenus malades , d’enfants, de femmes et d’âgés qui ont plus de 70 ans, a ajouté Ashrawi.

Par la négligence médicale contre les détenus Palestiniens, la privation de leur droit à la liberté, le recours à toutes les formes de tortures et la législation des lois arbitraires à leur encontre, Israël viole les normes et accords internationaux dont les troisième et quatrième Conventions de Genève de 1949, la Convention de Vienne et la Conférence de La Haye de 1907, la Charte des Nations Unies et les résolutions internationales de 1960, ce qui nécessite une action urgente pour ouvrir les prisons israéliennes au monde et soumettre le gouvernement d‘occupation et l‘administration des prisons et des centres de détention à une inspection, au contrôle et à la responsabilisation pour leurs violations et de veiller à ce que le droit international et le droit international humanitaire s‘appliquent aux prisonniers palestiniens, a indiqué le membre du comite exécutif Ashrawi.

H.A

 

 

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