Accueil Politique 25/May/2020 10:12 PM

Le ministre Luxembourgeois des Affaires étrangères: "L‘annexion des terres reflète la loi du plus fort et de la jungle"

Luxembourg, le 25 mai 2020, WAFA- Le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, Jean Asselborn, a déclaré que l‘annexion de terres par un État qui ne les possède pas ne peut pas être compatible avec le droit international, mais reflète uniquement "la loi du plus fort".

"Nous ne devons pas retourner dans la jungle où ne subsistent que les plus forts", a ajouté Asselborn en réponse au message qu‘il a reçu il y a quelques jours, l‘accusant d‘antisémitisme, en raison de son rejet des plans d‘annexion d‘Israël.

Il a indiqué qu‘il est important de noter que les grandes organisations juives aux États-Unis ont pris une position claire contre l‘annexion de la vallée du Jourdain et d‘autres colonies en Cisjordanie.

Le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères a expliqué qu‘en diffusant le message qu‘il avait reçu du New Jersey: "je voulais montrer que la critique du gouvernement Netanyahu peut être faite rapidement et d‘une manière radicalement agressive avec l‘antisémitisme."

Le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, Jean Asselborn, avait mis en garde le nouveau gouvernement israélien contre la mise en œuvre du projet d‘annexion des territoires palestiniens occupés en Cisjordanie.

Asselborn a déclaré dans une interview au journal "Israel Hayom" que le plan d‘annexion constituerait un coup fatal à la solution à deux États et pourrait conduire à la création d‘un État unique fondé sur l‘inégalité et les conflits éternels.

Il a ajouté: "Je m‘oppose à l‘annexion, en principe partout dans le monde, car c‘est une violation flagrante du droit international, l‘annexion contribuera à l‘effondrement de l‘ordre mondial, sur la base d‘un système de lois que nous avons construit au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.

Concernant "l’accord du siècle", le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères a souligné qu‘il s‘écartait des normes internationales reconnues, ajoutant qu‘il n‘est pas possible de prendre une décision sur l‘avenir d‘une nation si elle n‘est pas représentée à la table des négociations, ce sera une sorte de retour à l‘approche "Sykes-Picot".

Asselborn a affirmé que la solution doit être fondée sur le respect du droit international et des résolutions pertinentes adoptées par l‘Assemblée générale des Nations Unies et le Conseil de sécurité.

F.N

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