Le Caire, le 5 mars 2020, WAFA- Les ministres des affaires étrangères des Etats arabes ont affirmé aujourd’hui, de nouveau leur refus ferme du soi-disant ‘l’accord du siècle’ qui a été annoncé le 28 février dernier, qui bafoue la loi internationale et les résolution des Nations Unies et ne respecte pas les droits et les aspirations des palestiniens.
Au cours des derniers travaux de la session (153) au niveau des ministres des affaires étrangères, qui a été tenue au siège de la ligue arabe, en présence d‘Ahmad Abu Al-Gheit, secrétaire général de la ligue, le conseil de la Ligue arabe a refusé également, la politique de l’administration américaine, ses tentatives de liquider la question palestinienne et toute pression politique ou financière pourraient être pratiquées sur le peuple palestinien.
Le conseil a souligné la nécessité de suivre la voie de la paix et le règlement du conflit palestino-israélien en vertu de la loi internationale, les résolutions de la légitimité internationale, y compris celles de 242, 338 et 1515 et l’initiative de paix arabe de 2002.
Les ministres des affaires étrangères ont averti de plus, des politiques et des intentions du gouvernement de l’occupation israélienne visant à exploiter les décisions américaines unilatérales et illégales pour l’annexion des parties de la Cisjordanie occupée par force.
De surcroît, ils ont dénoncé toute action américano-israélienne visant à appliquer cette annexion, ainsi qu’ils ont invité les Nations Unies, le conseil de sécurité et l’assemblée générale à mettre fin à cette action dangereuse, de condamner les deux gouvernements israélien et américain et soutenir le plan de paix présenté par le président Palestinien Mahmoud Abbas le 11 février 2020.
Ils ont invité les Nations Unies à tenir une conférence internationale pour relancer le processus de paix sur les bases des résolutions de la légitimité internationale, le principe de la terre contre la paix, et la solution des deux États dans l’objectif d’arrêter l’occupation israélienne qui a commencé en 1967.
Le conseil a condamné toute décision unilatérale violant l’identité et le statut juridique de Jérusalem occupée, y compris les décisions des Etats-Unis de reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël, du déplacement de l’ambassade américaine à Jérusalem, de l’ouverture des missions diplomatiques dans la ville sainte, considérant que ces actions violent la loi internationale, les résolutions des Nations Unies, l’avis juridique de la cour internationale de justice sur la question du mur de l’apartheid.
Il a dénoncé également, la politique coloniale israélienne, appelant le conseil de sécurité d’appliquer la résolution no 2334 pour l’année 2016, qui affirme l’illégalité de la colonisation israélienne et invitant Israël à arrêter toutes les activités coloniales dans les territoires Palestiniens occupés, y compris Jérusalem-est.
Le conseil a mis l’accent sur les décisions de la communauté internationale qui ne reconnaissent pas les changements des frontières du 4 juin 1967, y compris en ce qui concerne Jérusalem, autres que celles convenues par les parties par la voie de négociations.
Le conseil a souligné de plus, que le boycotte de l’occupation israélienne et de son régime colonial, est l’un des moyens importants pour assurer la solution à deux Etats et le processus de paix, appelant tous les Etas et les institutions à ne traiter jamais avec l’occupation israélienne et ses colonies illégales.
Il a salué la résolution de l’assemblée générale des Nations Unies qui a renouvelé le mandat de l’UNRWA (L‘Office de secours et de travaux pour les réfugiés de Palestine), pour trois ans.
Le conseil a dénoncé en outre, les crimes israéliens systémiques contre le peuple palestinien, dont l’agression israélienne persistante contre la bande de Gaza et les manifestants palestiniens participant aux marches pacifiques dans les territoires palestiniens occupés.
D’ailleurs, il a condamné la piraterie israélienne délibérée des fonds Palestiniens, dont les allocations des martyrs et des prisonniers palestiniens, ainsi qu’il a dénoncé les incursions répétées des colons et des hauts responsables israéliens effectuées contre la mosquée d’Al-Aqsa et sous la protection et le soutien des gouvernements de l’occupation israélienne.
La négligence médicale délibérée, les mesures de repressions, l’isolement des prisonniers, les campagnes d’arrestations contre les femmes et les enfants, la détention des corps des martyrs, toutes ces violations ont été dénoncé également par le conseil, comme une violation flagrante de la loi internationale.
N.S/F.N