Jérusalem, le 14 janvier 2019, WAFA- Lundi matin, des unités spéciales de la police de l’occupation poursuivent depuis les heures du matin, le siège des fidèles dont des femmes et des gardiens de la mosquée du Dôme du rocher dans la mosquée d’Al-Aqsa et les ont empêchés d’effectuer la prière de l’après-midi.

Dans l’intervalle, le mouvement du Fatah à Jérusalem a invité les habitants de se diriger vers la mosquée d’Al-Aqsa pour protéger les fidèles assiégés.

Notre correspondant a mentionné que la tension augment dans la mosquée d’Al-Aqsa avec l’augmentation du nombre des fidèles devant les portes de la mosquée sainte pour faire pression sur l’occupation afin de lever le siège.

Au même moment, les forces d’occupation ont agressé sauvagement le directeur de la mosquée d’Al-Aqsa, Sheikh Omar Al-Kiswani lors de sa participation dans une marche de protestation qui demande de lever le siège israélien sur la mosquée sainte.

De plus, les forces armées israéliennes ont interdit le Chef du conseil du Waqf, Abdul Azim Salhab, le Chef du tribunal d’appel, Wasef Al-Bakri et un nombre de responsables des Waqfs d’entrer dans la mosquée du Dôme du rocher.

Il convient de noter que 90 colons ont effectué une incursion dans la mosquée d’Al-Aqsa sous une haute protection de l’armée israélienne.

Pour sa part, la Commission de la résistance contre le mur et la colonisation a condamné les actions contre la mosquée sainte, appelant les Palestiniens de se diriger vers Al-Aqsa.

Elle a porté au gouvernement de Netanyahou la responsabilité totale de cette escalade dangereuse qui pourrait enflammer de nouveau la situation dans la ville sainte, demandant à la communauté internationale et les Nations Unies d’assumer leurs responsabilités et de confronter l’arrogance sioniste continue du gouvernement israélien qui mépris toutes les Conventions internationales et bénéfice du soutien américain.

La Commission a demandé à la Cour pénale internationale de considérer les violations contre la mosquée d’Al-Aqsa, de crimes de guerre systématiques et de condamner les dirigeant de l’occupation par les tribunaux et les lois internationales.

H.A/F.N