Genève, le 28 février 2019, WAFA- Jeudi, une enquête de la commission des Nations Unies a dévoilé qu’il y a des preuves sur Israël d‘avoir commis des crimes contre l’humanité par sa réaction aux manifestations à Gaza en 2018.
Le chef du commission internationale de l’enquête sur les manifestations dans les territoires palestiniens occupés, Santiago Canton, a fait savoir que les soldats israéliens avaient commis des violations contre le droit international des droits de l’homme, dont certaines constituent des crimes de guerre ou des crimes contre l‘humanité, soulignant qu’Israël doit immédiatement enquêter.
Le commission a indiqué que les tireurs militaires de l’occupation ont ouvert le feu sur plus six mille manifestants non-armés sur les lieux des manifestations dont des journalistes, des enfants, des handicapés et d’autres.
Selon les enquêteurs, les soldats israéliens ont tué et blessé des Palestiniens qui ne constituaient aucune menace.
Il est à noter que les autorités israéliennes n’ont pas répondu aux demandes répétées de la commission afin de fournir des informations et de permettre l’entrée en Israël et dans les territoires palestiniens.
Le Conseil des droits de l‘homme des Nations Unies a recommandé d‘ouvrir une enquête internationale indépendante sur les violations perpétrées par Israël dans la bande de Gaza depuis le début des marches pacifiques aux frontières de la bande de Gaza, le 30 mars dernier.
A savoir que le Conseil a adopté à 29 voix, contre 2 et 14 abstentions, appelant à la création d‘une commission chargée d‘enquêter sur les affrontements sur les frontières.
Il vaut la peine de mentionner que c’est la troisième fois que le Conseil des droits de l’homme décide de créer une comission d’enquête chargée pour enquêter sur les violations des droits de l’homme commises par les forces israéliennes de l’occupation dans la bande de Gaza.
R.N/F.N