New York, le 22 août 2025, WAFA– Les Nations Unies ont annoncé que le nombre de Palestiniens déplacés à Gaza en raison des attaques israéliennes a dépassé les 796 000 personnes depuis la mi-mars dernier.

Elles ont précisé qu’environ 17 000 nouveaux déplacements ont été enregistrés la semaine passée.

La porte-parole adjointe du Secrétaire général de l’ONU, Daniela Gros, a déclaré dans un point de presse que le déplacement forcé s’était intensifié à cause des attaques israéliennes, soulignant que près de 17 000 nouveaux cas de déplacement avaient été recensés dans la bande de Gaza entre le 12 et le 20 août.

Elle a ajouté qu’avec ce chiffre, le nombre total des déplacés enregistrés depuis la fin du cessez-le-feu, à la mi-mars, s’élève désormais à plus de 796 000 personnes.

Elle a indiqué que 95 % des déplacements forcés se produisent dans la ville de Gaza, où les habitants fuient l’est de la ville vers le sud et l’ouest, pour échapper aux attaques israéliennes.

Depuis le 11 août, l’armée d’occupation israélienne mène une offensive de grande envergure contre le quartier de Zaytoun, au sud-est de la ville de Gaza, marquée par la destruction de maisons à l’aide de robots piégés, des bombardements d’artillerie, des tirs indiscriminés et des déplacements forcés, dans le cadre d’un plan israélien visant à réoccuper ce qui reste de la bande de Gaza.

Le 8 août, le gouvernement israélien a approuvé le plan présenté par le Premier ministre Benyamin Netanyahou pour réoccuper progressivement l’ensemble de la bande de Gaza, à commencer par la ville de Gaza.

Le 20 juillet dernier, le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) avait déclaré que 88 % de la superficie de la bande de Gaza – environ 360 km² où vivent près de 2,3 millions de Palestiniens – était soumise à des ordres d’évacuation israéliens impliquant un déplacement forcé de la population.

Depuis le 7 octobre 2023, Israël, puissance occupante, commet à Gaza un génocide comprenant meurtres, famine, destruction et déplacements forcés, en ignorant l’ensemble des appels internationaux et les ordonnances de la Cour internationale de Justice exigeant la cessation de ces crimes.

Ce génocide a déjà causé la mort de 62 192 personnes, fait 157 114 blessés, dont la majorité sont des enfants et des femmes, ainsi que plus de 9 000 disparus. Des centaines de milliers de personnes ont été déplacées et la famine a coûté la vie à 271 personnes, dont 112 enfants.

H.A