Samarkand, le 1er novembre 2025, WAFA - Membre du Comité exécutif de l’Organisation de libération de la Palestine et Président de la Commission nationale palestinienne pour l’éducation, la culture et la science, Ali Abu Zuhri, a souligné lors de son discours devant la 43e Conférence générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture « UNESCO », qui s’est tenue dans la ville de Samarkand, en Ouzbékistan, que ce à quoi le peuple palestinien est soumis, en particulier dans la bande de Gaza, représente "une guerre systématique de génocide visant à effacer l’humanité, l’identité nationale et la culture palestinienne."
Abu Zuhri a souligné que l’agression israélienne, qui se poursuit depuis plus de deux ans, a conduit à la destruction de 90% des écoles, au martyre de plus de 18000 étudiants et 786 membres du corps professoral, et à la privation d’environ 650,000 étudiants et étudiantes de leur droit à l’éducation, en plus de la destruction des universités, bibliothèques, centres culturels, mosquées, églises et musées.
Il a expliqué que les forces d’occupation ont détruit plus de 83% des bâtiments de la bande de Gaza et 77% de ses routes, en plus d’endommager 226 sites patrimoniaux et culturels, dont des dizaines de sites de valeur mondiale.
Il a ajouté que l’occupation avait tué environ 70 000 Palestiniens à ce jour, dont 75% d’enfants, de femmes et de personnes âgées, et blessé plus de 170 000, y compris des milliers d’amputations.
Abu Zuhri a parlé de sa ville, Rafah, en disant qu’elle « a été rasée et transformée en décombres sans aucune caractéristique, après que sa population de 250.000 personnes a été déplacée, dans un crime qui représente un défi flagrant à toutes les lois internationales et humanitaires ».
Il a souligné que la Cisjordanie et Jérusalem assistent à une escalade dangereuse dans les politiques de judaïsation, par des tentatives de diviser la mosquée Al-Aqsa dans le temps et l’espace, restreindre les lieux saints islamiques et chrétiens, et priver la municipalité d’Hébron et les dotations islamiques de leurs pouvoirs dans la mosquée Ibrahimi, qui est inscrite comme site du patrimoine mondial en péril.
N.S


