Ramallah, le 1èr août 2018, WAFA- Hier, le membre du comité exécutif de l’organisation de libération de la Palestine, Hanan Ashrawi a dénoncé la décision du tribunal israélien à Nazareth de condamner la poétesse, Dareen Tator à 5 mois de prison ferme.

Il vaut la peine de mentionner que la poétesse a passé 2 ans et 8 mois entre la prison et la résidence surveillée au motif qu’elle a écrit un poème sur les crimes de l’occupation et l’a publié sur sa page Facebook, sachant que le tribunal a accusé la poétesse d’incitation’ et de soutien à une ‘organisation terroriste’.

Dans un communiqué de presse, Mme. Ashrawi a déclaré : ‘ les tribunaux israéliens démontrent qu’ils sont racistes et soumis au chantage et aux pressions des gouvernements israéliens successifs et prouvent qu’Israël n‘est pas un Etat démocratique.

Ashrawi a indiqué que la condamnation de la poétesse Tator, de l’écrivaine, Lama Khater en raison de ses écrits sur les réseaux sociaux, l’arrestation de 4 journalistes et la confiscation de leur équipements de photographie et deux de leurs véhicules, font partie intégrante des politiques israéliennes visant à museler la voix palestinienne.

Elle a demandé à la communauté internationale dont l’UNESCO, l’Union internationale des journalistes, l’Union des journalistes arabes et toutes les organisations internationales de faire pression sur Israël afin de libérer les écrivaines palestiniennes et les 32 journalistes incarcérés dans les prisons israéliennes et de tenir Israël responsable de ses violations et ses pratiques contredisant les lois internationales et humanitaires dont l’article (19) de la Déclaration mondiale des droits de l’homme qui invite à protéger les droits fondamentaux dont la liberté de l’opinion et de l’expression.

H.A /F.N