Paris, le 23 juillet 2019, WAFA- Mardi, l‘ambassadeur de l‘État de Palestine en France, Salman El-Herfi, a remis au nouveau conseiller diplomatique du président français, Emmanuel Bonn, deux lettres du président palestinien Mahmoud Abbas au président français Emmanuel Macron.
La première lettre le félicitait de la fête nationale de la République française et la seconde concernait la situation récente sur la scène palestinienne et dans la région ainsi que de la piraterie israélienne des recettes des taxes en violation du protocole économique de Paris parrainé par la France.
El-Herfi a expliqué à son hôte les derniers développements politiques et sur le terrain, mettant l‘accent sur le crime israélien de démolition de plus de 100 logement palestiniens dans le quartier de Wadi Al-Hummus dans la région de Sur Baher à Jérusalem occupée ainsi que sur les opérations massives de judaïsation et de colonisation à Jérusalem et dans les territoires palestiniens occupés., soutenu par l‘administration américaine qui travaille avec les extrémistes en Israël pour détruire tout espoir de paix.
Al-Herfi a également déclaré que l‘atelier économique de Bahreïn, qui s‘est soldé par un échec catastrophique, est le titre de l‘échec de l‘accord du siècle dans toutes ses dimensions, qui s’est limité aux ‘’avantages économiques’’.
La réunion a également porté sur le lancement du nom "Jérusalem" sur l‘une des places de Paris par une décision de la municipalité de Paris, où il estimait que les circonstances de ce nom laissaient croire que le maire de la capitale française et pour des raisons électorales, violait toutes les résolutions internationales et violait la position politique française depuis l‘époque du général Charles de Gaulle jusqu‘à aujourd‘hui, qui considère Jérusalem-Est comme un territoire occupé.
Il a appelé à l‘intervention de l‘autorité française pour faire face à cette décision, qui a envoyé de faux messages sur la politique française en Palestine et dans la région.
Bonn a souligné de sa part, la position française ferme basée sur les résolutions des Nations Unies avec toutes ses institutions, la nécessité de parvenir à une solution juste, durable et globale basée sur l‘existence de deux Etats vivant côte à côte dans la paix et la sécurité et que Jerusalem soit la capitale des deux Etats.
La réunion a également fait référence à la visite prochaine du président Mahmoud Abbas à Paris, où il a réaffirmé l‘invitation du président Macron au président Abbas de se rendre à Paris pour discuter d‘un certain nombre de questions d‘intérêt commun, préférant que la visite du président Abbas précédera sa visite à New York en septembre.
F.N