Ramallah, le 13 février 2019, WAFA- La Commission des affaires des prisonniers a mis en garde de la détérioration de l‘état de santé des prisonniers dans les prisons israéliennes et contre le traitement adopté par les autorités d‘occupation, faisant appel uniquement aux analgésiques et de la mise à mort lente de prisonniers sans respecter les lois et les normes internationales et le droit humanitaire.

Dans un rapport publié mercredi, la commission a présenté des états de santé graves chez plusieurs prisonniers, notamment le prisonnier Moatasem Raddad, (36 ans), de Sidon, (Tulkarm), qui souffre d‘infections chroniques de l‘intestin accompagnées de saignements permanents et de douleurs persistantes, son système immunitaire est affaibli et a donc des virus cutanés traités quotidiennement avec de l’oxygène liquide. Il souffre également d’hypertension, de battements de cœur irréguliers, de troubles de la vue, d’asthme chronique, de douleur à l’épaule gauche et dans la plupart des parties de son corps.

Le prisonnier Raddad est condamné à 20 ans de prison depuis le 12 janvier 2006, est considéré comme l‘un des cas les plus graves dans les prisons israéliennes,  les signes de son état de santéa ont commencé à apparaître deux ans après son arrestation, il ressentait de vives douleurs à l‘abdomen par la négligence médicale délibérée de la part de l‘administration pénitentiaire.

Le rapport mentionne deux autres prisonniers, Ziad Al-Nawajah (48 ans), originaire du village de Yatta à Hébron, s‘est plaint d‘un "disque" dans le dos lui causant de vives douleurs et parfois il ne peut marcher, Il souffre également de problèmes dentaires et d‘une mauvaise vision, Il a visité la clinique de la prison plus d‘une fois, mais il lui a été administré que des analgésiques, sans traitement nécessaire ni examen médical.

Le deuxième cas concerne  Wahid Awadah, un jeune détenu âgé de 20 ans, originaire du village de Dura à Hébron, souffrant d‘une tige de platine dans la région pelvienne à la suite d‘un incident dont il était victime avant son arrestation, qui nécessite d’être enlevée, en plus il souffre de ligaments déchirés à la jambe droite et a besoin d’un suivi médical  pour sa santé

Plus de 1500 prisonniers souffrent de maladies chroniques dans les prisons de l‘occupation, à cause de la négligence médicale, selon le club du prisonnier.

F.N