Ramallah, le 7 mars 2019, WAFA- Les autorités israéliennes de l’occupation ont arrêté 50 palestiniennes dans la geôle israélienne ‘Ad-Damon’, y compris 9 blessés et une en détention administrative, a mentionné le club du prisonnier palestinien dans un communiqué de presse publié jeudi à l’occasion de la Journée mondiale de la femme qui marquera demain, le 8 mars de chaque année.
Plus de 16,000 palestiniennes ont été arrêtées depuis 1967 par l’occupation israélienne, a indiqué le club.
Il a confirmé que les prisonnières palestiniennes sont exposées à toutes les formes de torture et de répression pendant l’arrestation, dans les centres de détention et d’interrogatoire et dans les prisons.
L’isolement et la négligence sont deux politiques exercées par l’administration pénitentiaire israélienne contre les prisonniers palestiniens, en violation flagrante de toutes les lois et les Conventions internationales.
Il vaut la peine de mentionner que la négligence médicale dans les prisons israéliennes a entraîné le mort de 62 prisonniers Palestiniens dont 4 ont été décès en 2013.
Il convient de mentionner qu’Israël est le seul pays au monde qui légalise les violations des droits de l’homme du prisonnier. La loi de l’administration pénitentiaire israélienne de 1971 prévoit la possibilité d’isoler le prisonnier sous des prétextes de sécurité ; la politique d’isolement est devenu un moyen légitime pour le directeur de la prison et ses officiers, sachant que cette loi a été modifiée en 2006 et les critères de détention d’un prisonnier à l’isolement et les pouvoirs de ceux autorisés à imposer la peine d’isolement à des prisonniers, ont été élargies.
La politique d’isolement est une violation flagrante des Conventions de Genève, de la loi internationale et humanitaire et de ses dispositions, enfreignant également les résolutions des Nations Unies, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et la Déclaration universelle des droits de l‘homme, qui stipulent que les prisonniers doivent être traités avec humanité et leur dignité doit être respectée ; l’interdiction de priver le prisonnier détenu de contacter avec le monde extérieur, surtout, sa famille ou ses avocats pendant plus de quelques jours, sont illégales.
De plus, il y a des prisonnières qui sont privées des visites de leurs familles ou de contacter avec leurs fils.
H.A