Ramallah, le 5 février 2019, WAFA- Mardi, le ministre palestinien des Affaires étrangères a condamné fermement l’escalade des attaques arbitraires des colons israéliens contre les citoyens Palestiniens, leurs terres, leurs lieux saints et leurs propriétés.
Dans un communiqué de presse, le ministère a abordé les attaques des colons : le gribouillage de slogans racistes sur les murs de la mosquée de Deir Dibwan, la distribution de tracts menaçant les citoyens Palestiniens de ne pas exposer leurs violations et leur vol des terres palestiniennes dans le village de Janateh au sud-est de Bethléem, la poursuite des incursions provocantes dans la mosquée d’Al-Aqsa, la confiscation de vastes étendues de terres palestiniennes dans la Vallée du Jourdain pour des fins coloniaux et l’exile des citoyens Palestiniens de leurs propres terres.
La diplomatie palestinienne a mentionné que les attaques des gangs de colons s’inscrivent dans le cadre de l’échange des rôles avec les forces israéliennes de l’occupation afin d’appliquer la politique israélienne visant à renforcer d’annexer et de judaïser les zones ‘C’ et la ville de Jérusalem-Est occupée, dans une tentative d’imposer par force la loi israélienne sur ces zones, ce qui confirme que le gouvernement israélien continue d’entraver toute chance de restaurer la paix sur la base de la solution à deux États et d’empêcher la création d’un État palestinien viable et souverain.
Elle a considéré que la frénésie coloniale agressive contre le peuple palestinien montre l’incapacité de la communauté internationale et des Nations unies et ses institutions, d’assumer leurs responsabilités juridiques et morales envers notre peuple et sa souffrance qui est le résultat de l’inaction de la communauté internationale à appliquer les résolutions de la légitimité internationale concernant la Palestine dont la résolution (2334).
Les affaires étrangères ont souligné que la poursuite du gouvernement israélien d‘approfondir et d‘étendre les colonies de peuplement sur le territoire de l‘État de Palestine, obligent la communauté internationale en général et les pays qui se disent attachés à la solution de deux États, à saisir l‘occasion offerte par l‘initiative du président Mahmoud Abbas, proposée devant le Conseil de sécurité au mois de février 2018, avant qu‘il soit trop tard.
H.A/F.N