Ramallah, le 24 août 2025, WAFA- Le ministère des Affaires étrangères et des Expatriés a déclaré qu’il poursuit activement son action politique, diplomatique et juridique au niveau international afin de mobiliser une large coalition mondiale pour mettre fin aux crimes d’extermination, de déplacement forcé et d’annexion. Cette démarche s’appuie notamment sur la déclaration des Nations Unies reconnaissant l’existence d’une famine réelle dans la bande de Gaza, dans le but d’inciter les États et la communauté internationale à assumer leurs responsabilités légales et morales pour y mettre un terme.
Le ministère a affirmé que la famine dans le territoire n’est ni naturelle ni due à un manque de ressources, mais constitue une politique israélienne délibérée, relevant de l’utilisation de la famine comme arme de guerre. Il a insisté sur le fait que l’inaction internationale face à cette situation remettrait en cause le système éthique des États et de la communauté internationale, particulièrement alors que les organisations onusiennes compétentes ont reconnu le problème et exigent que l’humanité ne soit pas subordonnée aux considérations politiques ou aux intérêts stratégiques.
Le ministère a mis en garde contre les dangers liés à une réoccupation de la ville de Gaza, soulignant les conséquences catastrophiques de cette opération, qui aggraverait l’extermination et la famine et menacerait l’effondrement des conditions de vie de plus de deux millions de civils palestiniens. Il a interrogé la communauté internationale : « Que faut-il de plus que la déclaration onusienne confirmant qu’Israël commet une famine pour que soit préservée la crédibilité de vos principes, lois et institutions ? »
Enfin, le ministère a appelé à des mesures internationales fermes et à des arrangements pratiques contraignants pour sauver des vies dans la bande de Gaza, exhortant la communauté internationale à faire preuve du courage nécessaire pour contrer le mépris israélien du consensus mondial en faveur de l’arrêt des crimes d’extermination, de déplacement, de famine et d’annexion. Il a souligné que mettre fin à ces crimes constitue une responsabilité internationale par excellence.
H.A