Jénine, le 3 mars 2021, WAFA- Trois femmes palestiniennes ont été blessées ce matin par des éclats de balles des forces armées israéliennes et trois jeunes ont été arrêtés à Jénine, dans le nord de la Cisjordanie occupée, selon des sources palestiniennes de sécurité.

En détails, les forces d’occupation avaient pris d’assaut la ville de Jénine, ont ouvert le feu sur des jeunes Palestiniens se trouvant à proximité d’un hôpital, blessant Donia Ibrahim Sawalmeh, une citoyenne dans la cinquantaine par des éclats des balles lors de sa présence devant l’hôpital ainsi que la citoyenne Sohair Abu Mashayekh et sa fille Wisam ont été blessées par des éclats volants du pare-brise du véhicule dans lequel elles le conduisaient dans la cour de l'hôpital.

D’un autre côté, le directeur du Club du prisonnier à Jénine, Montaser Sammour a révélé que les forces d’occupation israéliennes ont arrêté deux jeunes du camp de réfugiés de Jénine et un troisième de la localité de Yaabed, après avoir attaqué et fouillé leurs maisons.

La ville de Jénine souffre comme d’autres villes palestiniennes des attaques quotidiennes contre les maisons et des arrestations de ses résidents.

Le mois dernier, les forces d’occupation ont appréhendé, selon un rapport de l’agence de WAFA, 317 citoyens de toute la Cisjordanie et de Jérusalem, en général, et plus précisément 59 citoyens dont un enfant de la ville de Jénine.

L’armée d’occupation arrête quotidiennement des Palestiniens, certains libérés après de brèves enquêtes et d'autres renvoyés devant les tribunaux israéliens.

4500 Palestiniens, y compris 140 enfants, 36 femmes, 700 malades dont 300 atteints des maladies chroniques,   sont incarcérés actuellement dans les geôles d’occupation israéliennes dans des conditions épouvantables.

Malgré la crise pandémique que le monde traverse, les autorités israéliennes ont intensifié ces deux dernières années les campagnes d'arrestations arbitraires contre des enfants et des femmes, qui ont subi différentes formes de torture pendant et après leur arrestation.

Et d’ajouter qu'en 2020, quatre détenus palestiniens sont morts dans les prisons israéliennes en raison d'un manque de soins médicaux appropriés et d'une négligence médicale délibérée.

H.A