Washington, le 6 mai 2021, WAFA- Commentant sur le ciblage par Israël des familles palestiniennes du quartier de Cheikh Jarrah, la députée américaine du Parti démocrate Marie Newman a déclaré que ces familles ont le droit de vivre à Cheikh Jarrah.

Newman a appelé dans un tweet le département d’état à condamner immédiatement ces violations du droit international alors que les Palestiniens sont expulsés de force de leurs maisons à Jérusalem-Est.

Newman a publié sur son Twitter une vidéo sur les saisies par les colons des maisons palestiniennes, sous le slogan « Sauver Cheikh Jarrah ».

Dans des déclarations précédentes, Newman avait fustigé le gouvernement d'occupation pour son plan de vaccination des Israéliens contre le coronavirus, qui empêche des millions de Palestiniens de recevoir le vaccin, et a déclaré à l’époque : « Israël a une obligation morale et humanitaire faire en sorte que le vaccin atteigne les Palestiniens vivant sous occupation ».

Actuellement, au moins six familles palestiniennes sur 28 à Sheikh Jarrah sont sous la menace imminente d'expulsion de leurs maisons pour faire place à une nouvelle colonie israélienne connue sous le nom de "Shimon HaTsadiq", Un plan de colonie, composé de 200 logements sur 18 dunums, a déjà été soumis à la municipalité israélienne de Jérusalem.

Le tribunal du district de Jérusalem a décidé qu'au moins six familles devaient quitter leur maison à Sheikh Jarrah à partir d'aujourd'hui, bien qu'elles y vivent depuis des générations.

 Le même tribunal a décidé que sept autres familles devraient quitter leurs maisons d'ici le 1er août. Au total, 58 personnes, dont 17 enfants, devraient être déplacées de force pour faire place aux colons israéliens.

Les décisions de justice sont l'aboutissement d'une lutte de plusieurs décennies pour que ces Palestiniens restent chez eux.

En 1972, plusieurs organisations de colons juifs ont intenté une action en justice contre les familles palestiniennes vivant à Cheikh Jarrah, alléguant que la terre appartenait à l'origine à des juifs. Ces groupes, principalement financés par des donateurs américains, ont mené une bataille acharnée qui a entraîné le déplacement de 43 Palestiniens en 2002, ainsi que des familles Hanoun et Ghawi en 2008 et la famille Shamasneh en 2017.

H.A