Ramallah, le 20 mai 2021, WAFA- Un prisonnier palestiniens écroué dans les geôles israéliennes poursuit sa grève ouverte de la faim, contre son isolement cellulaire dans la prison israélienne de Hadarim depuis trois mois, selon le Club du prisonnier.
Le détenu Khalid Muhammed Makhamreh (26 ans), de la ville de Yatta au sud d'Hébron, préserve sa grève ouverte de la faim pour la sixième journée consécutive.
Les autorités d'occupation israéliennes sont pleinement responsables de la vie de Makhamreh, décrivant le recours à l'isolement cellulaire comme l'un des outils répressifs largement pratiqués contre les prisonniers palestiniens.
Makhamreh est en prison depuis 2016 et purge quatre peines à perpétuité pour son activisme dans la résistance à l'occupation israélienne. La maison de sa famille a également été démolie par les autorités d'occupation israéliennes dans le cadre d'une punition collective contre toute la famille.
La politique israélienne d’isolement :
Il convient de mentionner qu’Israël est le seul pays au monde qui légalise les violations des droits de l’homme du prisonnier. La loi de l’administration pénitentiaire israélienne de 1971 prévoit la possibilité d’isoler le prisonnier sous des prétextes de sécurité ; la politique d’isolement est devenue un moyen légitime pour le directeur de la prison et ses officiers, sachant que cette loi a été modifiée en 2006 et les critères de détention d’un prisonnier à l’isolement et les pouvoirs de ceux autorisés à imposer la peine d’isolement à des prisonniers, ont été élargies.
La politique d’isolement est une violation flagrante des Conventions de Genève, de la loi internationale et humanitaire et de ses dispositions, enfreignant également les résolutions des Nations Unies, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et la Déclaration universelle des droits de l'homme, qui stipulent que les prisonniers doivent être traités avec humanité et leur dignité doit être respectée ; l’interdiction de priver le prisonnier détenu de contacter avec le monde extérieur, surtout, sa famille ou ses avocats pendant plus de quelques jours, sont illégales.
H.A