Gaza, le 31 mai 2021, WAFA- Lundi, les autorités israéliennes poursuivent toujours la fermeture du poste-frontière Kerem Abu Salem, le seul point de passage des marchandises entre Israël et Gaza, pour la 20ème jour consécutif, et interdisent l’entrée des marchandises pour les habitants de Gaza.
Les autorités d'occupation empêchent également l'entrée de carburant comme le diesel, l'essence et le gaz, en plus d'empêcher le pompage du diesel industriel pour faire fonctionner la seule centrale électrique de Gaza, ce qui a provoqué de graves pénuries d'électricité dans les secteurs vitaux de Gaza, y compris la santé, les hôpitaux et le secteur des eaux usées, alors que certaines municipalités ont été contraintes hier dimanche de rejeter des eaux usées sans traitement dans l'environnement et dans l'eau de mer, ce qui constitue une menace pour la vie des citoyens et le milieu marin.
Deux millions de Palestiniens vivent dans la bande de Gaza, qui a été soumise à un blocus israélien punitif et paralysant pendant 12 ans et à des assauts répétés qui ont gravement endommagé une grande partie des infrastructures de l’enclave.
Les 2 millions d'habitants de Gaza restent sous occupation « contrôlée à distance » et un siège strict, qui a détruit l'économie locale, étranglé les moyens de subsistance des Palestiniens, les a plongés dans des taux de chômage et de pauvreté sans précédent et coupés du reste des territoires palestiniens occupés et le monde entier.
Gaza reste un territoire occupé, n'ayant aucun contrôle sur ses frontières, ses eaux territoriales ou son espace aérien. Pendant ce temps, Israël assume très peu de ses responsabilités en tant que puissance occupante, ne répondant pas aux besoins fondamentaux des civils palestiniens vivant sur le territoire.
Un Palestinien sur trois à Gaza est un réfugié originaire de terres à l'intérieur de ce qui est aujourd'hui Israël. Ce gouvernement leur interdit d'exercer leur droit au retour tel qu'il est inscrit dans le droit international parce qu'ils ne sont pas juifs.
R.N