Ramallah, le 19 août 2021, WAFA - Le silence de la communauté internationale à assumer ses responsabilités vis-à-vis du crime de la détention des corps des martyrs, est la preuve que son rôle s'arrête aux frontières d'Israël, bien qu'elle soit censée être un régulateur, protecteur et défenseur du droit international et de la justice internationale, a souligné le ministère des affaires étrangères.
Il a indiqué dans un communiqué aujourd’hui, que la détention des corps des martyrs pendant diverses périodes, constitue une grave violation du droit international et des droits de l'homme.
Le droit des corps des martyrs, est d’être enterrés dans la dignité par sa famille lors de cérémonies garanties par les lois et normes internationales et locales.
Il convient de noter qu’Israël impose délibérément ces punitions collectives comme une politique de représailles visant à punir et à maltraiter le Palestinien, en plus de la torture psychologique des familles des martyrs.
Le ministère a condamné la décision de la Cour suprême d'occupation de rejeter une demande de la remise du corps du martyr Ahmed Erekat, 26 ans, de la ville d'Abu Dis, au sud-est de Jérusalem occupée, qui a été tué en juin de l'année dernière, les forces d'occupation l'avaient exécuté au poste de contrôle, près de la ville de Bethléem.
Le système judiciaire des autorités d'occupation israéliennes correspond pleinement aux positions politiques des gouvernements israéliens successifs, qui confirme que le système judiciaire en Israël est un pilier essentiel du système colonial lui-même.
Le ministère des Affaires étrangères a indiqué qu'il suit ce dossier avec les agences et organisations des Nations Unies concernées, le Conseil des droits de l'homme et la campagne nationale de récupération des corps des martyrs.
Le ministère se prépare pour participer efficacement à la relance de la Journée nationale de récupération des corps des martyrs, qui tombe le 27 août pour mobiliser la pression internationale la plus large forçant la puissance occupante à arrêter ce crime et à mettre fin aux souffrances des familles palestiniennes.
F.N
