Accueil Les Prisonniers 20/November/2021 11:21 AM

Quatre prisonniers poursuivent leur grève de la faim illimitée malgré leurs états de santé critiques

Ramallah, le 20 novembre 2021, WAFA- Quatre prisonniers palestiniens poursuivent leur grève de la faim illimitée dans les geôles de l’occupation, en protestation contre leur détention administrative, malgré leurs états de santé très critiques.

Les prisonniers grévistes sont : Kayed Al-Fasfous, en grève depuis 129 jours, Hisham Abu Hawash depuis 96 jours, Ayad Al-Harimi, depuis 59 jours et Lo’ai Al-Ashqar qui est également en grève de la faim depuis 41 jours consécutifs.

L’état de santé du prisonnier Al-Fasfous se détériore sérieusement ces derniers jours, à la lumière du refus par le gouvernement de l’occupation des pétitions présentées pour le relâcher.

Le prisonnier Al-Fasfous souffre des problèmes de santé et il ne peut ni parler ni marcher, en raison de sa grève de la faim.

Israël néglige l’état de santé des prisonniers grévistes et refuse de répondre aux demandes de la communauté internationale de les relâcher.

Il est à mentionner que le prisonnier Alaa Al-Araj avait suspendu sa grève de la faim qui a duré 103 jours, après l’annulation de sa détention administrative par les autorités de l’occupation, il y a deux jours.

En outre, le 11 novembre 2021, Miqdad Al-Qawasmeh a suspendu sa grève de la faim, de 113 jours, en échange de sa libération.

Il vaut la peine de mentionner que les quatre prisonniers continuent cette grève de la faim, en protestation contre leur détention administrative qui est l’arrestation d’une  personne par l’autorité militaire, sans inculpation ni jugement, pour une durée inconnue et renouvelable indéfiniment.

Pratiquée par Israël pour des « raisons de sécurité », c’est aujourd’hui un véritable élément de pression contre les citoyens palestiniens qui contestent y compris pacifiquement l’occupation israélienne.

Le système de justice israélien ne permet pas au prisonnier l’accès à une procédure équitable, et la possibilité de recours n’existe pas. Le jugement et son résultat dépendent donc entièrement de la décision de l’appareil militaire. 

La détention administrative bafoue le droit international.

N.S

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