Ramallah, le 4 décembre 2021, WAFA- Le prisonnier palestinien Hisham Abu Hawsh, de 40 ans, continue sa grève de la faim illimitée depuis 110 jours consécutifs, en protestation contre sa détention administrative, malgré son état de santé très critique.
Abu Hawsh, arrêté le 27 octobre 2020, a été placé en détention administrative pour six mois et souffre actuellement des problèmes de santé.
Abu Hawsh, père de cinq enfants, ne peut ni parler ni marcher, à cause de la grève de la faim, a été arrêté à maintes reprises et il a déjà passé 8 ans dans les geôles de l’occupation.
Il a été harcelé, isolé dans des cellules étroites, dans des conditions de détention déplorables et privé des visites de sa famille.
Apres 71 jours de sa grève de la faim, l’occupation a renouvelé sa détention administrative pour six mois.
En outre, l’administration pénitentiaire continue de négliger son état de santé et refuse de le relâcher.
Le 24 novembre 2021, le tribunal de l’occupation a décidé de reporter une audience contre sa détention administrative, à cause de l’aggravation de son état de santé.
Le 2 décembre 2021, son avocat a soumis un recours, demandant de suspendre la détention administrative du prisonnier gréviste.
Il vaut la peine de mentionner que la détention administrative est l’arrestation et la détention d’une personne par l’autorité militaire, sans inculpation ni jugement, pour une durée inconnue et renouvelable indéfiniment.
Pratiquée par Israël pour des « raisons de sécurité », c’est aujourd’hui un véritable élément de pression contre les civils qui contestent y compris pacifiquement l’occupation israélienne.
Le système de justice ne permet pas au prisonnier l’accès à une procédure équitable, et la possibilité de recours n’existe pas. La détention administrative bafoue donc le droit des détenus à un procès équitable
N.S