Amman, le 16 septembre, 2025, WAFA- La Jordanie a condamné mardi l'extension de l'opération terrestre de l'armée israélienne à Gaza et l'intensification des bombardements et des attaques contre l'enclave palestinienne, mettant en garde contre les conséquences.
Cela ressort d'un communiqué du ministère des affaires étrangères, qui a condamné « dans les termes les plus fermes l'extension de l'opération terrestre de l'armée israélienne à Gaza et l'intensification des frappes aériennes et des attaques contre la bande de Gaza ».
Il a qualifié ces actes de « violation flagrante du droit international et du droit international humanitaire ».
Il a affirmé « la ferme condamnation et le rejet absolu par le Royaume de l'agression israélienne brutale et continue et de l'extension de l'opération terrestre à Gaza ».
Il a considéré ces actes comme « une violation flagrante du droit international et des résolutions de la légitimité internationale, ainsi qu'une tentative d'imposer de nouvelles réalités sur le terrain par la force et de déplacer les Palestiniens de leurs terres ».
Il a également déclaré qu'il s'agissait « d'une extension des crimes israéliens systématiques et du ciblage des civils, des hôpitaux, des journalistes, du personnel médical et des biens civils dans la bande de Gaza, ainsi que de son recours au blocus et à la famine comme armes du déplacement ». Le ministère jordanien des affaires étrangères a mis en garde contre « les conséquences de l'extension de l'opération terrestre à Gaza et de l'escalade israélienne en Cisjordanie occupée, qui plongent la région dans de nouveaux cycles de violence et de conflit, menaçant la sécurité et la paix régionales et internationales ».
Il a appelé la communauté internationale à « assumer ses responsabilités juridiques et morales, à contraindre Israël à cesser immédiatement son agression contre Gaza, à garantir l'acheminement d'une aide humanitaire suffisante et durable dans la bande de Gaza et à mettre un terme à sa dangereuse escalade dans la région ».
Il a également appelé à « la nécessité d'efforts internationaux concertés pour garantir le droit légitime du peuple palestinien à établir son État indépendant et souverain sur les lignes du 4 juin 1967, et sa capitale Jérusalem-Est, et à mettre fin aux crimes commis contre lui et à traduire les responsables en justice ».
K.R