Gaza, le 24 décembre 2021, WAFA- Les crimes des forces d'occupation israéliennes se poursuivent contre le secteur agricole de la bande de Gaza, dont dépend principalement la majeure partie de la population, qui souffre d'une situation économique désastreuse.
Ce vendredi, l'agriculteur Raed Qaadan qui attend avec impatience la récolte de la saison des fraises, a été choqué que sa terre a été rasé par les bulldozers d'occupation israéliens, selon des témoins.
En détails, plusieurs bulldozers et chars israéliens ont pénétré à l'est de la ville de Beit Lahia dans le nord de la bande de Gaza, ont rasé la terre de Qaadan planté de fraises, lui ont infligé de graves dommages à la récolte de fraises, dont il attend pour vivre, d'autant plus que c'est au début de la saison des récoltes.
Hier, les récoltes des citoyens Palestiniens dans la bande de Gaza ont été endommagées sous les crocs des bulldozers d’occupation israéliens.
Sept bulldozers israéliens ont pris d’assaut les terres palestiniennes à l’est du camp de réfugiés d’Al-Maghazi au centre de la bande de Gaza, ont pelleté les terres agricoles des civils palestiniens, ce qui a endommagé leurs récoltes.
De temps en temps, les bulldozers d’occupation envahissent les terres des Palestiniens et rasent les terres des citoyens, ce qui leur infligent des dégâts matériels.
Israël maintient près de sa clôture avec Gaza une zone tampon à l'intérieur de la bande de Gaza assiégée et empêche les agriculteurs et les propriétaires terriens d'atteindre cette zone et ouvre le feu sur toute personne vue à proximité.
Un grand nombre de Gazaouis dépendent de l’agriculture pour vivre à la lumière du blocus serré imposé par Israël à la bande de Gaza.
Deux millions de Palestiniens vivent dans la bande de Gaza, soumise à un blocus israélien punitif et paralysant depuis 12 ans et à des assauts répétés qui ont gravement endommagé une grande partie des infrastructures de l’enclave.
Les 2 millions d'habitants de Gaza restent sous occupation « contrôlée à distance » et un siège strict, qui a détruit l'économie locale, étranglé les moyens de subsistance des Palestiniens, les a plongés dans des taux de chômage et de pauvreté sans précédent et coupés du reste des territoires palestiniens occupés et le monde entier.
Gaza reste un territoire occupé, n'ayant aucun contrôle sur ses frontières, ses eaux territoriales ou son espace aérien. Entre-temps, Israël assume très peu de ses responsabilités en tant que puissance occupante, ne répondant pas aux besoins fondamentaux des civils palestiniens vivant sur le territoire.
Tous les deux Palestiniens sur trois à Gaza sont des réfugiés des terres à l'intérieur de ce qui est maintenant Israël. Ce gouvernement leur interdit d'exercer leur droit au retour tel qu'il est inscrit dans le droit international parce qu'ils ne sont pas juifs.
H.A