Ramallah, le 20 janvier 2022, WAFA- Naji Abu Hamid, frère du détenu Nasser Abu Hamid, a dit que la situation de santé de son frère est toujours grave et les docteurs l'ont maintenu en état d'hypnose parce que son corps est incapable d'excréter le liquide qui s'accumule dans ses poumons.
Dans un appel téléphonique à WAFA, Naji a ajouté que les médecins à l’hôpital de Barzilai dans les territoires de 1948 décideront dans les heures prochaines comment ils traiteront l’accumulation des liquides dans les poumons de Nasser.
Les médecins ont informé il y a trois jours le frère de Nasser que les poumons de Nasser ne fonctionnent qu’à 30%.
Le 3 de ce mois-ci, le détenu Abu Hamid, avait été envoyé soudainement à l'hôpital israélien de Barzilai après avoir eu de la fièvre.
Il a été mentionné précédemment par la Commission que l'état de santé d'Abu Hmaid était préoccupant car il souffrait de douleurs intenses dans la partie gauche de la poitrine en plus des difficultés respiratoires.
Le prisonnier, atteint d'un cancer, Nasser Abu Hamid, a été transféré à l'hôpital Barzilai d'Ashkelon, dans un mauvais état de santé, car il souffre des séquelles de l'opération d'ablation d'un cancer du poumon qu'il a subi en octobre dernier.
Abu Hamid, qui est condamné à 7 peines de réclusion à perpétuité et 50 ans, est en prison depuis 2002, souffre depuis l’année écoulée de problèmes pulmonaires. L'état d'Abu Hamid s'est aggravé en raison des dures conditions de détention et des politiques systématiques qui l'accompagnent, telles que la négligence médicale intentionnelle.
Nasser est l'un des cinq frères condamnés à la prison à vie. L'occupation israélienne en avait arrêté quatre en 2002 : Nasr, Nasser, Sharif et Mohammad. Le cinquième est Islam, qui a été arrêté en 2018, en plus d'un sixième frère, le martyr Abdul Muneem Abu Hamid.
La famille Abu Hamid a été la cible d'agressions israéliennes à plusieurs reprises. L'occupation israélienne a démoli leur maison à cinq reprises, dont la dernière en 2019. La mère des prisonniers a été interdite de voir ses enfants pendant des années et leur père est décédé alors qu'ils étaient en prison.
A son tour, la Ligue arabe a appelé les organisations et les organismes internationaux concernés des droits humains et des droits de l’enfant et le Comite international de la Croix-Rouge, à intervenir immédiatement pour sauver la vie des détenus Amal Nakhleh et Nasser Abu Hmaid avant qu'il ne soit trop tard, soulignant qu’il est nécessaire de pratiquer plus de pressions sur les autorités d’occupation pour qu’elles respectent les dispositions et les règles du droit international, abolissent les ordres de détention administrative et libèrent tous les détenus administratifs, prisonniers malades et âgés.
La Ligue arabe a porté les autorités d’occupation la responsabilité totale de la vie des prisonniers Nakhleh et Abu Hmaid.
Le détenu Amal Nakhleh :
Le détenu Amal (18 ans) fait face à la détention administrative depuis deux ans dans les geôles israéliennes dans des conditions de santé atroces et inquiétantes, d'autant plus qu'il souffre d'une maladie auto-immune qui nécessite des médicaments et des soins médicaux réguliers.
Cette maladie lui cause une faiblesse musculaire, en particulier les muscles de la respiration et de la déglutition, car il y a une difficulté de communication entre les nerfs et les muscles, en plus de l'anxiété concernant son sort et sa vie, qui se multiplie avec la propagation continue du corona virus.
Amal Nakhleh est un réfugié palestinien du camp de Jalazoun à Ramallah, quand il a été placé en détention administrative par les forces israéliennes pendant six mois le 21 janvier 2021. La détention administrative a ensuite été prolongée de quatre mois en mai 2021, puis à nouveau en septembre 2021 pour quatre mois supplémentaires. À l'expiration de la prolongation actuelle, le 18 janvier 2022.
Ni Amal ni sa famille ne sont au courant des accusations portées contre lui et ont été informés par les autorités israéliennes qu'il s'agit d'une « affaire administrative confidentielle ». L'équipe juridique d'Amal a déclaré qu'il s'agissait de l'un des cas les plus prolongés d'attention administrative d'un enfant qu'ils aient rencontré.
Amal est né trois mois avant terme et a reçu un diagnostic de maladie auto-immune grave : la myasthénie grave. Cette condition nécessite un traitement médical continu et une surveillance. Quelques mois seulement avant sa détention, Amal a subi une intervention chirurgicale pour retirer une masse cancéreuse.
En raison de son état de santé, Amal ne peut pas être vacciné contre le COVID-19 et doit prendre des immunosuppresseurs, ce qui signifie que sa vie est en grand danger s'il contracte le COVID-19. Comme on le sait, les milieux carcéraux ne sont pas appropriés pour traiter et surveiller les maladies auto-immunes, et encore moins pour fournir une protection adéquate contre le COVID-19.
Au cours de la procédure devant le tribunal militaire ces derniers jours – l'une des rares fois où la famille d'Amal a été autorisée à le voir au cours de l'année écoulée – sa famille a observé qu'Amal avait des difficultés à parler et à respirer, deux signes indiquant que son état de santé s'est détérioré. Lors de l'audience, Amal a informé le juge qu'il entamerait une grève de la faim si sa détention administrative devait être prolongée davantage. S'il franchit cette étape, Amal serait en grand danger en raison de son état de santé déjà fragile. Une décision sur la prolongation de sa détention administrative doit être prise ce mardi 18 janvier 2022.
La détention administrative imposée à Amal sans inculpation et sur la base de preuves classifiées est une forme de détention arbitraire non autorisée par le droit international public. Elle le prive des soins appropriés requis par sa condition médicale sous-jacente, l'exposant à des risques accrus d'aggravation de son état de santé.
H.A