Gaza, le 11 février 2022, WAFA- La marine israélienne a ciblé aujourd'hui des pêcheurs palestiniens au large de la zone d'As-Sudaniya, au nord-ouest de la ville de Gaza, selon le correspondant de WAFA.
Il a déclaré que les pêcheurs naviguaient à moins de trois milles marins au large de la zone lorsque des bateaux de la marine israélienne ont ouvert des tirs vers eux, forçant les pêcheurs à fuir pour leur sécurité.
Pendant ce temps, des troupes et des chars militaires, stationnés le long de la frontière orientale de Gaza, ont ouvert le feu sur des éleveurs de bétail, à l'est de la ville de Khan Younes, les forçant à fuir pour leur sécurité.
L'armée d'occupation israélienne ne permet pas aux Palestiniens de se trouver à moins de 300 mètres de la clôture périphérique entourant la bande de Gaza, qu'elle a déclarée unilatéralement comme zone tampon, et ouvre souvent le feu sur les agriculteurs et quiconque atteint ces zones.
Le harcèlement par la marine israélienne des pêcheurs palestiniens au large de Gaza est également un phénomène quotidien et vise à saper l'industrie de la pêche à Gaza, une source vitale de revenus pour des milliers de familles là-bas.
Un grand nombre de Gazaouis dépendent de la pêche et de l’agriculture pour vivre à la lumière du blocus serré imposé par Israël à la bande de Gaza.
Deux millions de Palestiniens vivent dans la bande de Gaza, soumise à un blocus israélien punitif et paralysant depuis 12 ans et à des assauts répétés qui ont gravement endommagé une grande partie des infrastructures de l’enclave.
Les 2 millions d'habitants de Gaza restent sous occupation « contrôlée à distance » et un siège strict, qui a détruit l'économie locale, étranglé les moyens de subsistance des Palestiniens, les a plongés dans des taux de chômage et de pauvreté sans précédent et coupés du reste des territoires palestiniens occupés et le monde entier.
Gaza reste un territoire occupé, n'ayant aucun contrôle sur ses frontières, ses eaux territoriales ou son espace aérien. Entre-temps, Israël assume très peu de ses responsabilités en tant que puissance occupante, ne répondant pas aux besoins fondamentaux des civils palestiniens vivant sur le territoire.
Tous les deux Palestiniens sur trois à Gaza sont des réfugiés des terres à l'intérieur de ce qui est maintenant Israël. Ce gouvernement leur interdit d'exercer leur droit au retour tel qu'il est inscrit dans le droit international parce qu'ils ne sont pas juifs.
H.A