Accueil Les Prisonniers 16/February/2022 12:51 PM

Agonie sévère des prisonnières palestiniennes dans les geôles israéliennes

Agonie sévère des prisonnières palestiniennes dans les geôles israéliennes

Ramallah, le 16 février 2022, WAFA- L'occupation israélienne n'a jamais exclu les femmes de sa brutalité et de ses arrestations arbitraires, mais elle les ciblent de manière flagrante et a suivi toutes les formes pour torturer les femmes palestiniennes, dans une tentative de les dissuader et de limiter leur rôle, et d'extraire des informations liées à d'autres, et parfois elles sont arrêtée pour faire pression sur les membres de leurs famille pour qu'ils avouent, ou pour forcer les personnes recherchées à se rendre à l’occupation.

Dans son communiqué de presse publié aujourd’hui, la Commission a révélé la souffrance des prisonnières palestiniennes écrouées dans la geôle israélienne d’Ad-Damoun, où elles sont soumises à un interrogatoire musclé, à des tortures physiques et psychologiques en plus des conditions d’arrestation barbares, du mauvais traitement et de l’agression verbale et physique.

La prison susvisée a été construite pendant l'occupation britannique de Palestine en tant qu’« entrepôt de tabac » , en 1948, il a été pris par Israël et transformé en prison pour les résistants palestiniens.  Cette prison pleine d'humidité est presque inhabitable et manque des bases de la vie les plus minimums.

Israa Jaabees :

Israa Jaabees, incarcérée dans la geôle israélienne ‘Ad-Damoun’, souffre toujours des brûlures dans son corps et ne peut pas porter toutes sortes de tissus sur son corps. Donc, elle a besoin de changer toujours le costume pour les brûlures. Elle a besoin de subir plus de 8 opérations chirurgicales, mais l’administration pénitentiaire israélienne ne se soucie pas de ce qu‘elle souffre, selon la Commission des Affaires des prisonniers et ex-prisonniers.

Israa Jaabees (36 ans), de la localité de Jabl Al-Mukaber au sud de Jérusalem occupée, a été arrêtée le 11 octobre 2015, après que les soldats de l’occupation eurent ouvert le feu sur son véhicule, ce qui a conduit à l‘explosion du cylindre de gaz dans sa voiture, en conséquence, le feu a enflammé tout son corps et a subi de graves brûlures 60% de son corps. Elle a perdu 8 doigts et a souffert de distorsions au visage et au dos.

Shatha Abu Fanouna:

La prisonnière Shatha Abu Fanouna (60 ans) est toujours détenue dans la geôle israélienne d’Ad-Damoun et soumise à maintes reprises à l’interrogatoire.

La prisonnière âgée de 60 ans, de la ville de Ramallah, occupant le poste de directrice des Comités de travail de santé, a été arrêtée le 7 juillet 2021.

Abu Fanouna souffre d’un état de santé difficile car elle souffre d’une hyperglycémie et des problèmes au côlon. C’est pourquoi, elle a besoin de soins médicaux continus en plus son besoin de subir une opération au laser à l’œil, mais la clinique de la prison la retarde.

L’avocate de la Commission avait révélé, selon la prisonnière Shatha, que les prisonnières palestiniennes sont soumises à des violations continues par l'administration pénitentiaire d'occupation, notant qu'il y a des prisonnières qui ne rendent pas visite à leurs enfants et qu'elles s'inquiètent pour eux et que leur état psychologique est difficile. Les détenues se sont également plaintes de la présence de caméras de surveillance à l'intérieur de la cour de la prison et souffrent d'une pénurie de nourriture qui leur est fournie.

Les prisonnières traversent des conditions de détention épouvantables :

Les prisonnières palestiniennes souffrent souvent de conditions d'emprisonnement difficiles, notamment de négligence médicale, de refus d'éducation, de refus de visites familiales, y compris pour les mères de jeunes enfants, d'isolement cellulaire, de cellules surpeuplées souvent remplies d'insectes et de saleté, et qui manquent de lumière naturelle. Les autorités pénitentiaires répondent rarement aux besoins personnels en matière de santé et d'hygiène, même dans les cas de détention de femmes enceintes.

De plus, la majorité des prisonnières palestiniennes sont soumises à une forme de torture psychologique et de mauvais traitements tout au long du processus d'arrestation et de détention, y compris diverses formes de violence sexuelle qui se produisent telles que passages à tabac, insultes, menaces, fouilles corporelles et harcèlement explicite.

Lors de leur arrestation, les femmes détenues ne sont pas informées de l'endroit où elles sont emmenées et se voient rarement expliquer leurs droits pendant les interrogatoires. Ces techniques de torture et de mauvais traitements sont utilisées non seulement pour intimider les femmes palestiniennes détenues, mais aussi comme outils pour humilier les Palestiniennes et les contraindre à faire des aveux. Alors que les autorités pénitentiaires et les forces militaires israéliennes recrutent des femmes soldats pour détenir et accompagner les femmes détenues pendant les transferts, les femmes soldats responsables de ces procédures ne sont pas moins violentes envers les détenus palestiniens que leurs homologues masculins.

H.A

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