Ramallah, le 2 mars 2022, WAFA- 500 prisonniers administratifs poursuivent leur boycott contre les audiences des tribunaux de l’occupation israélienne, pour le 61e jours consécutifs, dans le cadre de leur lutte contre la politique illégale de détention administrative.
Sous la bannière « Notre décision est la liberté… non à la détention administrative », les détenus administratifs affirment que leur décision s'inscrit dans la continuité d'efforts de longue date « pour mettre fin à la détention administrative injuste pratiquée contre notre peuple par les forces d'occupation ».
Ils ont également noté que l'utilisation de la politique par Israël s'est étendue ces dernières années pour inclure les femmes, les enfants et les personnes âgées.
Il vaut la peine de mentionner que la détention administrative est une politique israélienne qui permet la détention indéfinie de prisonniers sans procès ni inculpation sur la base de "preuves secrètes" que ni le détenu ni son avocat ne sont autorisés à voir. Au moins quatre enfants palestiniens sont détenus en vertu de ces ordres.
Les groupes de défense des droits de l'homme décrivent l'utilisation par Israël de cette pratique comme « systématique et arbitraire » et comme une forme de punition collective, notant que son utilisation extensive constitue une violation du droit international « en particulier en ce qui concerne les principes internationalement reconnus d'un procès équitable ».
La politique largement condamnée de détention administrative permet la détention de Palestiniens sans inculpation ni procès pour des périodes renouvelables allant de trois à six mois sur la base de preuves non divulguées que même l'avocat d'un détenu n'est pas autorisé à examiner.
N.S