Accueil Les Prisonniers 17/December/2025 11:56 AM

Une réalité catastrophique pour les détenus dans les prisons d'occupation

Une réalité catastrophique pour les détenus dans les prisons d'occupation

Ramallah, 17 décembre 2025 (WAFA) – La Commission des affaires des détenus et des anciens détenus a déclaré que ses équipes juridiques ont pu rendre visite à un certain nombre de détenus dans les prisons d'occupation au cours des derniers jours, notamment dans les prisons d'Ofer, de Damon, de Gilboa et d'Etzion, dans le cadre de son suivi continu de la détérioration des conditions de détention.

Au cours des visites, les détenus ont livré des témoignages choquants sur la réalité catastrophique dans laquelle ils vivent, confirmant que les conditions de détention ont atteint des niveaux mortels de répression et d'abus systématiques, alors qu'ils continuent de souffrir d'une grave pénurie de nourriture, de vêtements et de produits d'hygiène, en plus du refus constant de soins médicaux et de traitements nécessaires.

Les détenus ont également signalé une épidémie généralisée de maladies de la peau, des voies respiratoires et des intestins dans différentes sections, due à une négligence médicale délibérée et à un manque de suivi sanitaire, ce qui représente un réel danger pour leur vie, en particulier pour les malades et les personnes âgées, dans un contexte de craintes croissantes d'aggravation de leur état de santé et de situations critiques.

Les détenus ont confirmé avoir subi des violences physiques et psychologiques continues, notamment des passages à tabac, des fouilles brutales, des punitions collectives et l'isolement, en plus d'une surpopulation extrême dans les cellules, où un grand nombre de prisonniers sont détenus dans des espaces exigus dépourvus des nécessités les plus élémentaires de la vie humaine.

La commission a souligné que ce qui se passe à l'intérieur des prisons d'occupation constitue une violation flagrante de toutes les lois et conventions internationales, notamment des Conventions de Genève, considérant que la politique de négligence médicale et de mauvais traitements systématiques équivaut à un crime continu contre les prisonniers.

R.N

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