Gaza, le 26 mars 2022, WAFA- Aujourd'hui samedi, les vedettes de la marine de l’occupation ont ciblé les bateaux des pêcheurs, par balles réelles et de canons à eau, dans la mer de Gaza, selon des sources locales palestiniennes.
Les mêmes sources ont révélé que les vedettes de l’occupation ont tiré des balles réelles et ont attaqué les bateaux des pêcheurs par des canons à eau, au nord-ouest de la ville de Gaza.
Les vedettes de l’occupation ont attaqué les pêcheurs et leurs bateaux à 6 kilomètres de la mer de Rafah, par des balles et des canons à eau, les obligeant à quitter la mer, entravant leur gagne-pain.
Il importe de mentionner que la mer de la bande de Gaza devrait s’étendre à 20 milles marins de la côte, conformément aux accords de paix d’Oslo signés par Israël et l’Organisation de libération de la Palestine, mais Israël a une forte présence navale limitant tout trafic entrant ou sortant de l’enclave.
Cela limite également la distance que les pêcheurs de Gaza peuvent parcourir pour pêcher, en l‘alternant entre six et neuf milles marins - nettement moins que la distance prévue dans les accords d‘Oslo.
Deux millions de Palestiniens vivent dans la bande de Gaza, qui est soumise à un blocus israélien punissant et paralysant depuis 12 ans et à des assauts répétés qui ont lourdement endommagé une grande partie de l‘infrastructure de l‘enclave.
Les 2 millions d‘habitants de Gaza restent sous occupation « à distance » et un siège strict, qui a détruit l‘économie locale, étranglé les moyens de subsistance des Palestiniens, les a plongés dans des taux de chômage et de pauvreté sans précédent, et coupé du reste des territoires palestiniens occupés et le monde plus large.
Gaza reste un territoire occupé, n‘ayant aucun contrôle sur ses frontières, ses eaux territoriales ou son espace aérien. Pendant ce temps, Israël assume très peu de ses responsabilités en tant que puissance occupante, ne répondant pas aux besoins fondamentaux des civils palestiniens vivant sur le territoire.
Deux Palestiniens sur trois à Gaza sont des réfugiés des terres à l‘intérieur de ce qui est maintenant Israël. Ce gouvernement leur interdit d‘exercer leur droit au retour tel que consacré par le droit international parce qu‘ils ne sont pas juifs.
N.S