Gaza, le 23 avril 2022, WAFA- Aujourd'hui samedi, les autorités de l’occupation israélienne ont fermé les deux passages de Beit Hanoun (Nord) et Karam Abu Salem (Sud), dans la bande de Gaza, jusqu'à nouvel ordre.
Les autorités de l’occupation ont fermé le passage de Beit Hanoun (Eretz) et de Karam Abu Salem, devant la circulation des travailleurs, des malades et des commerçants, empêchant l’entrée des marchandises, des produits d’alimentation de base, les combustibles et les produits de construction, sous des prétextes futiles.
Il convient de noter qu’au cours des deux derniers jours, les avions de combat de l’occupation ont lancé une série de raids, au cours desquels ils ont ciblé des sites, causant des dommages aux habitations et aux biens des citoyens de la bande de Gaza.
Dans un autre contexte, les forces de l’occupation ont installé un barrage militaire, au sud de la ville de Bethléem, entravant la circulation des citoyens palestiniens, selon des sources locales palestiniennes.
Les forces de l’occupation ont fouillé les véhicules des citoyens palestiniens sur le barrage, vérifiant leurs cartes d’identité, ce qui a provoqué un grand embouteillage.
Il vaut la peine de mentionner que depuis 2007, Israël a imposé un blocus serré sur la bande de Gaza densément peuplée et a mené trois guerres dévastatrices contre elle depuis lors, en plus des attaques aériennes et terrestres occasionnelles.
Israël contrôle l’espace aérien et les eaux territoriales de Gaza, ainsi que deux des trois points de passage frontaliers; le troisième est contrôlé par l'Égypte.
Deux millions de Palestiniens vivent dans la bande de Gaza, qui a été soumise à un blocus israélien punitif et paralysant pendant 12 ans et à des assauts répétés qui ont gravement endommagé une grande partie des infrastructures de l’enclave.
Les 2 millions d'habitants de Gaza restent sous occupation «contrôlée à distance» et un siège strict, qui a détruit l'économie locale, étranglé les moyens de subsistance des Palestiniens, les a plongés dans des taux de chômage et de pauvreté sans précédent et coupés du reste des territoires palestiniens occupés et le monde entier.
Gaza reste un territoire occupé, n'ayant aucun contrôle sur ses frontières, ses eaux territoriales ou son espace aérien. Pendant ce temps, Israël assume très peu de ses responsabilités en tant que puissance occupante, ne répondant pas aux besoins fondamentaux des civils palestiniens vivant sur le territoire.
N.S