Jérusalem, le 23 avril 2022, WAFA- Les églises chrétiennes qui fonctionnent selon le calendrier oriental, ont fêté aujourd'hui, le "Samedi saint" (la célébration du feu sacré), mais les autorités de l’occupation ont entravé l’accès des fidèles chrétiens à l’Eglise du Saint-Sépulcre (basilique de la Résurrection).
Les forces de l’occupation ont installé des barrages militaires autour de la vieille ville de Jérusalem, fermant Bab Al-Jadid, par laquelle les fidèles entrent pour célébrer le "Samedi saint", leur demandant d’utiliser d’autres portes, sans aucune justification.
Ces restrictions sont imposées malgré la pétition présentée par des personnages et des institutions orthodoxes et jérusalémites au tribunal de l’occupation, après avoir pris la décision par les autorités de l’occupation, de limiter le nombre des fidèles célébrant le "Samedi saint".
Les autorités de l’occupation ont permis à seulement 1500 personnes d’entrer dans l’église.
Mais conformément à une décision du tribunal de l’occupation, 4000 personnes sont autorisées de fêter le "samedi saint" dans l’église du Saint-Sépulcre, alors que le nombre de personnes célébrant la fête dans la vieille ville de Jérusalem, n’est pas limité.
L'année dernière, la police de l’occupation avait entravé l’accès des fidèles chrétiens à l’église pour célébrer leur fête, en les agressant et harcelant.
La Commission présidentielle suprême des Églises de Palestine avait mis en garde contre l’aggravation de la situation à Jérusalem occupée, en raison des violations commises par le Gouvernement d'occupation israélien contre les Palestiniens, ainsi que les restrictions à la liberté de culte et du refus de l'accès des fidèles à la mosquée Al-Aqsa et à l’Église de la Résurrection.
Lors des lettres envoyées aux dirigeant des églises dans le monde, par le directeur de la commission, Ramzy Khoury, il a souligné la gravité des violations israéliennes dans les territoires palestiniens, notamment dans la ville de Jérusalem occupée et les attaques contre les lieux saints, particulièrement la Mosquée Al-Aqsa, ainsi que les repressions et les agressions contre les fidèles chrétiens et musulmans.
N.S /F.N
