Ramallah, le 9 mai 2022, WAFA - Le Premier ministre Muhammad Shtayyeh s'est rendu, hier, dans la capitale belge, Bruxelles, à la tête d'une délégation officielle, pour participer à la réunion des donateurs (AHLC), qui se tiendra mardi.
Le Premier ministre tiendra un certain nombre de réunions politiques avec le ministre norvégien des Affaires étrangères et des représentants du Parlement européen, en plus de prononcer un discours sur la Palestine lors de la réunion.
Il demandera d'obliger Israël à respecter les accords signés, à mettre fin aux prélèvements illégaux sur les fonds palestiniens et aux pays donateurs de poursuivre leur soutien à la Palestine.
Hier, le ministre des Finances Shukri Bishara est arrivé aussi dans la capitale belge, Bruxelles, pour participer aux réunions du comité de communication afin de présenter une présentation sur la situation financière de l'année dernière, en plus du premier trimestre de cette année.
Le ministre Bishara tiendra plusieurs réunions bilatérales, lundi et mardi, avant le début de la réunion du Comité de la communication publique, présidé par la Norvège, en présence de la délégation palestinienne dirigée par le Premier ministre Muhammad Shtayyeh.
Il présentera une explication complète à la communauté internationale sur les efforts du ministère dans la gestion des finances publiques, au milieu de la baisse des subventions étrangères.
Bishara a déclaré que le ministère a réussi, au cours des huit dernières années, à augmenter les revenus de compensation de plus de 100%, grâce à la gestion efficace du dossier de compensation et des factures fiscales avec la partie israélienne.
Le ministre présentera les grandes lignes du budget pour l'année en cours 2022, et les objectifs que le ministère ambitionne d'atteindre dans le poste de dépenses, et les grands axes de réforme, desquels traitent de la relation émanant de l'accord de Paris Protocole, traitant notamment des questions en suspens dans le cadre du dossier de compensation.
Le ministre Bishara informera la communauté internationale de l'impact du conflit militaire entre la Russie et l'Ukraine sur l'économie palestinienne, directement ou indirectement, et de l'impact de la hausse constante des prix des matières premières, notamment de l'énergie, du carburant et des prix des denrées alimentaires de base.
R.N
