Ramallah, le 17 mai, 2022, WAFA- la Commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers a mis en garde contre la détérioration de l'état de santé des deux grévistes de la faim, Khalil Awawda et Raed Al-Rayan, qui poursuivent leur grève de la faim, en refusant la détention administrative.
Le prisonnier palestinien Khalil Awawda, âgé de 40 ans, de la ville d’Hébron, poursuit sa grève de la faim illimitée, pour le 76ème jour consécutif, en protestation contre sa détention administrative illégale dans les geôles de l’occupation, selon la commission chargée aux affaires des prisonniers et ex-prisonniers.
Le détenu palestinien Raed Rayan, de 27 ans, de la ville de Jérusalem, est également en grève de la faim depuis 40 jours consécutifs.
La commission a révélé que les autorités de l’occupation refusent toujours sa demande de mettre fin à sa détention administrative illégale, malgré son état de santé critique.
Awawda a été arrêté le 27 décembre 2021, est père de quatre filles, a été placé en détention administrative (sans inculpation ni procès), notant qu’il a été également arrêté à maintes reprises par les forces de l’occupation.
Dans le même contexte, le détenu Rayan est également écroué actuellement dans la prison d’Ofer, il a été arrêté le 3 novembre 2021, après une incursion de sa maison, il a été placé ensuite à la détention administrative pour 6 mois.
Plus de 4000 prisonniers palestiniens souffrent souvent de conditions d'emprisonnement difficiles, notamment de négligence médicale, de refus d'éducation, de refus de visites familiales, d'isolement cellulaire, de cellules surpeuplées souvent remplies d'insectes et de saleté, et qui manquent de lumière naturelle. Les autorités pénitentiaires répondent rarement aux besoins personnels en matière de santé et d'hygiène.
De plus, la majorité des prisonniers palestiniens sont soumis à une forme de torture psychologique et de mauvais traitements tout au long du processus d'arrestation et de détention, y compris diverses formes de violence sexuelle qui se produisent telles que passages à tabac, insultes, menaces, fouilles corporelles et harcèlement explicite.
K.R