Ramallah, le 13 juin 2022, WAFA- Lors de la réunion hebdomadaire du cabinet aujourd’hui à Ramallah, le Premier ministre Mohammed Shtayyeh a exprimé aujourd'hui sa surprise et sa désapprobation face à l'élection de l'ambassadeur d'Israël auprès des Nations Unies au poste de vice-président de l'Assemblée générale des Nations Unies, et a en même temps salué une décision de la Fédération norvégienne des syndicats de boycotter Israël, le considérant comme un État d'apartheid.
Il a dit lors de la réunion : « Nous avons été surpris et déplorons l'élection de l'ambassadeur d'Israël aux Nations Unies au poste de vice-président de l'Assemblée générale des Nations Unies, que nous considérons comme une tentative de promouvoir et légitimer le régime d'occupation coloniale sur les terres de l'État de Palestine ».
Il a ajouté qu'il n'est pas permis et n'a pas de sens de récompenser la puissance occupante pour ses violations des lois internationales et humanitaires, pour ses crimes, et de blanchir son visage colonial raciste. Il ne devrait pas être encouragé à l'impunité, et il ne devrait pas être complimenté au détriment du sang palestinien, de la terre palestinienne et des droits légitimes du peuple palestinien.
Le Premier ministre a aussi remercié la Fédération norvégienne des syndicats pour sa décision de boycotter la puissance occupante et de la considérer comme un État d'apartheid, saluant en même temps la décision de la Norvège d'étiqueter les produits des colonies israéliennes, qu'il a décrite comme « une étape historique et morale », appelant à tous les pays de boycotter les produits des colonies comme une obligation en vertu du droit international.
Il a également salué la publication du premier rapport de la nouvelle Commission d'enquête internationale indépendante du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies sur le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, et Israël.
« Bien que nous saluions la Commission pour ses efforts, nous sommes surpris par les positions de certains pays qui se sont opposés au rapport et l'ont qualifié de partial. De telles positions qui s'opposent au rapport sont considérées comme complètement biaisées envers la puissance occupante, en contradiction avec les principes des droits de l’homme, et l'encouragement de la puissance occupante à persister dans ses violations et son impunité. »
H.A