Accueil international 21/July/2022 08:18 AM

Près d'un demi-million personnes signent sur une pétition exigeant la libération du prisonnier Ahmed Manasra

Près d'un demi-million personnes signent sur une pétition exigeant la libération du prisonnier Ahmed Manasra

Washington, le 21 juillet 2022, WAFA- Le nombre de signataires d'une pétition appelant Israël à libérer sans condition le prisonnier Ahmed Manasra, via le site mondial « change.org » (spécialisé dans la publication de pétitions dans les dossiers internationaux les plus en vue), a dépassé les 430 000 signatures.

Cela survient alors que les autorités d'occupation israéliennes continuent d'arrêter le prisonnier Manasra malgré les appels des organisations internationales qui demandent sa libération immédiate.

Le Réseau Palestinien-Global de Santé Mentale demande également à tous les collègues internationaux dans le domaine de la santé mentale et à toutes les personnes de bonne volonté de signer ci-dessous, exigeant la libération immédiate du jeune Palestinien Ahmad Manasra à sa famille après six ans d'abus systématiques profonds dans une prison israélienne. Le réseau a aussi demandé de communiquer avec le congrès américain pour l’exhorter à travailler pour libérer Manasra.

Les organisateurs de la campagne, sous l’hashtag #FreeAhmadManasra, cherchent à recueillir plus de 500 000 signatures, faisant de la pétition l'une des pétitions les plus signées sur le site « change ».

Dans le même contexte, le Réseau communautaire palestinien aux États-Unis a condamné la décision du tribunal d'occupation de reporter l'audience à l'isolement de Manasra jusqu'au 16 du mois prochain, ce qui signifie qu'il entrera dans son huitième mois d'isolement tandis que souffrant de conditions psychologiques très difficiles.

Ahmad Manasra, alors âgé de 13 ans, a été accusé d'avoir participé à une « tentative d'attaque au couteau. Une vidéo de cette époque montre Ahmad le 12 octobre 2015 jeté par la police et les colons israéliens sur les voies ferrées de Jérusalem occupée, provoquant une fracture du crâne. Les photos révèlent ensuite Ahmad portant des menottes alors qu'il était dans un coma induit avec un respirateur aux soins intensifs. L'interrogatoire qui a suivi a été enregistré sur bande vidéo et divulgué aux médias locaux et internationaux, montrant Ahmad plaidant : « Je ne me souviens pas, par Dieu Tout-Puissant ! Allez chercher un médecin et laissez-le m'ouvrir la tête pour montrer à quel point je ne m'en souviens pas », alors que l'interrogateur l'insultait et le torturait pendant des heures avec un bracelet électronique appuyé sur ses mains.

H.A

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