Ramallah, le 18 août 2022, WAFA- Ce matin, les forces israéliennes ont fait irruption, fouillé et scellé les bureaux de sept organisations palestiniennes de défense des droits de l'homme et d'aide humanitaire à Ramallah, dans la zone A de la Cisjordanie occupée. Leurs biens ont été confisqués et détruits et des ordres militaires fermant les bureaux ont été laissés sur les lieux.
Dans une déclaration des agences des Nations Unies et de l'Association des agences internationales de développement travaillant dans le territoire palestinien occupé, les Nations Unies et ses partenaires prennent au sérieux les allégations de financement du terrorisme et les désignations israéliennes de ces organisations comme « organisations terroristes » et/ou « illégales ». Malgré les offres d'examiner les allégations pour déterminer si des fonds ont été détournés, les autorités israéliennes n'ont fourni aucune preuve convaincante aux agences des Nations Unies ni à ses partenaires ONG travaillant dans le territoire palestinien occupé pour soutenir ces désignations. Plusieurs États membres ont récemment annoncé que les preuves qui leur ont été communiquées ne justifient pas les désignations.
Les tentatives de fermeture de ces bureaux d'organisation représentent la dernière d'une série d'actions d'Israël qui limitent davantage la capacité du travail de défense des droits de l'homme, d'aide humanitaire et de développement dans le territoire palestinien occupé, ce qui affecte toutes les institutions œuvrant pour la promotion des droits de l'homme, le développement et la fourniture assistance.
"Nous réitérons notre déclaration de novembre 2021 : la législation antiterroriste doit être conforme aux obligations découlant du droit international, en particulier du droit international humanitaire et du droit des droits de l'homme, qui incluent le plein respect des droits à la liberté d'association et d'expression. Elle ne peut s'appliquer aux droits de l'homme légitimes et au travail humanitaire ; l'étendue de la législation antiterroriste israélienne de 2016 et son impact sur la présomption d'innocence suscitent de graves préoccupations au regard du droit international."
"Nous demandons instamment au Gouvernement israélien de s'abstenir de toute action qui empêcherait ces organisations de poursuivre leur travail essentiel en matière de droits de l'homme, d'aide humanitaire et de développement dans le territoire palestinien occupé."
H.A