Ramallah, le 24 août 2022, WAFA - Les prisonniers des centres de détention de l'occupation israélienne ont refusé de sortir pour le "contrôle de sécurité" et ont rendu les repas, comme l'une des mesures de protestation, après que les autorités d'occupation aient répudié les accords conclus avec les dirigeants du mouvement captif en mars dernier, qui portent sur des questions et des détails de la vie des prisonniers.

Le Club des prisonniers a indiqué que les détenus ont décidé les lundi et mercredi de mettre en œuvre les étapes préliminaires de la lutte, qui se terminera début septembre par une grève ouverte de la faim à laquelle toutes les factions dans les prisons participeront.

Le Club a ajouté que l'étape de la grève dépendra de la position de l'administration pénitentiaire, de poursuive ou non sa décision d'imposer des restrictions aux détenus.

La bataille actuelle que mènent les prisonniers est une extension de la bataille que les prisonniers ont commencée en février de cette année, lorsque les prisonniers ont décidé une série d'étapes de lutte, après les mesures abusives annoncées par l'administration pénitentiaire en septembre dernier, la date de l'opération, « Tunnel de la liberté ».

Au cours de cette période, les prisonniers ont effectué une série de démarches de lutte qui ont atteint leur paroxysme après septembre de l'année dernière, qui ont duré environ deux mois du début de février au 24 mars de cette année.

A cette date, les prisonniers ont suspendu leurs démarches un jour avant la date fixée pour entamer une grève de la faim ouverte, soit le 25 mars dernier, par décision du Comité supérieur d'urgence des prisonniers formé au nom de tous les factions, après un accord conclu entre les détenus et l'administration pénitentiaire : Un « dialogue » difficile s'est déroulé sur une période de deux mois, parallèlement à leurs démarches de lutte.

Il est à noter que le nombre de détenus dans les prisons d'occupation est d'environ 4550, dont 31 femmes détenues, environ 175 mineurs, dont une fille, et plus de 700 détenus administratifs.

F.N